C'est à une véritable démonstration, presque gênante pour ses adversaires, que s'est livré lors de la seconde manche de Superbike à Misano l'officiel Aprilia Max Biaggi. Sur une piste que le soleil avait enfin daigné chauffer de ses rayons, le Romain a bondi de sa dixième place sur la grille pour s'installer en tête un tour plus tard puis s'envoler vers une deuxième victoire dominicale.
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Net et sans bavure ! Kenan Sofuoglu a maitrisé de bout en bout une épreuve de Supersport à Misano qui l'a rapproché encore un peu plus d'un nouveau sacre. Entre les faits de course et sa maitrise sur une Kawasaki affutée, le Turc n'a laissé le soin à personne de lui voler la vedette sur les bords de l'Adriatique.
Parti de sa dixième place, Max Biaggi a réussi un petit exploit en s'imposant dans cette première manche de Superbike à Misano, au détriment d'un Carlos Checa seizième au départ, et qui n'a donc pas moins démérité.
Quelle belle saison de vitesse nous font décidément vivre cette année nos Français. Cette course de Superstock 1 000 à Misano est une nouvelle démonstration de l'excellent niveau de nos tricolores dans le concert international.
Comme on peut le voir dans cette vidéo de la Superpole, il ne fallait pas trop chercher les bordures du côté de Misano pour s'en aller chasser le chrono. Il n'aura fallu qu'une maligne et brève ondée pour semer la tempête dans les têtes des prétendants au titre, à l'exception notable d'un Tom Sykes qui, au vu de sa performance, ne s'est visiblement pas posé de questions existentielles.
Le tracé de Misano Adriatico a définitivement changé de nom. Le voilà, à présent, devenu le « Misano World Circuit Marco Simoncelli », un titre qu'il était convenu d'adopter depuis le drame de Sepang en 2011. Un Grand Prix de Malaisie qui nous avait enlevé l'hirsute transalpin de chez Gresini qui nous laissait guère indifférent.
Il s'en est fallu d'un rien, de douze millièmes exactement, pour que Jules Cluzel ne prive Sam Lowes de sa quatrième position de pointe de la saison. Le Français a donné du fil à retordre à son équipier Britannique, mais en vain.
C'est une saison décidément riche en émotions que l'on vit cette année en Superbike. Et justement, d'abord, parce que de saisons, il n'y en a plus ! On ne l'attendait pas vraiment, mais la pluie s'est invitée sur les bords de l'Adriatique au moment même où le mondial s'apprêtait à y lancer sa Superpole.
Tom Sykes n'a dû que très peu goûter le fait d'avoir été dominé par son jeune équipier de 19 ans, Loris Baz, à l'issue de la première journée du Superbike à Misano. Alors, pour cette seconde séance qualificative, il a mis les choses au point en rappelant qu'il avait déjà conquis quatre Superpole cette saison, et qu'une cinquième ne lui déplairait pas.
Septième à seulement un peu plus de quatre dixièmes de l'homme de tête à l'issue de la première qualification des Superbike à Misano, Loris Baz, nouveau pilote officiel Kawasaki, a étonné tout son monde. A commencer par son propre équipier Tom Sykes, seulement dixième du même exercice.