Le tracé de Montmelo a eu comme un goût de rédemption pour des troupes Suzuki au fond du trou depuis le début de cette saison Moto GP. C'est en effet aux cinquième et septième places que les GSV-R ont franchi l'arrivée du Grand Prix de Catalogne, avec une mention spéciale pour le local de l'étape Alvaro Bautista, qui a devancé son aîné Loris Capirossi, bien plus expérimenté que lui.
Paul Denning arrive chez lui à Silverstone, et dans un état qui ne suscite guère l'enthousiasme. Le boss de Suzuki dans le paddock de la Dorna n'a pas de quoi pavoiser devant son employeur qui est aussi le quatrième constructeur engagé en Moto GP.
Lorsque l'on regarde le classement général provisoire du championnat, les résultats depuis l'entame de cette saison, si ce n'est même, la structure montée dans le paddock du Moto GP, on a du mal à se persuader que Suzuki est le quatrième constructeur officiellement engagé dans la catégorie reine de la vitesse moto.
Déjà, hier, il s'était rendu compte qu'au-delà de cinq tours, il ne pouvait plus décemment piloter sa machine. Pensant déjà au forfait, il est quand même allé au charbon ce matin lors d'une dernière séance libre qu'il a fini par terre.
Il a voulu tenir sa place coûte que coûte malgré une clavicule opérée il y a une semaine à peine après qu'elle se soit brisée dans une chute en motocross. Mais après la première séance d'essai libre, Alvaro Bautista commence à se dire que l'addition est peut être un peu trop salée.
Avec sa clavicule gauche réparée avec une plaque, Alvaro Bautista tiendra son rang au Mans, envers et contre tous. L'Espagnol fraîchement arrivé chez Suzuki n'a pas l'intention de laisser le guidon de sa GSV-R à quiconque et affirme qu'il sera là, même si sur ce tracé typé accélération freinage, il s'attend à souffrir le martyr : « Malheureusement pour moi, j'ai eu un petit accident la semaine dernière et je me suis fracturé un os à l'épaule.
C'est la sensation du jour. Alvaro Bautista s'est vautré lors d'un entraînement en motocross et s'est brisé la clavicule. Le pilote Suzuki rejoint donc une prestigieuse liste composée de Randy de Puniet l'an dernier, suivi par Jorge Lorenzo cet hiver et Valentino Rossi dernièrement.
Hé bien ça fait du dégât. Le pilote Gresini s'est ainsi confié au magazine Max et n'a pas mâché ses mots au sujet d'Alvaro Bautista et d'Hector Barbera, pilotes de sa génération et avec qui il a souvent partagé quelques moments épiques sur la piste. Notamment en GP250.
Les nouveaux venus de feu le quart de litre ont connu des débuts en Moto GP agités. De Aoyama, dernier Champion du Monde du GP250, Barbera, Bautista et Simoncelli, c'est encore le premier cité qui s'en est le mieux sorti avec sa dixième place, celle-là même qu‘il occupait sur une grille de départ où il apparaissait cette fois comme le meilleur de tous les débutants.
Vingt et une saison, 300 Grands Prix. Voilà le CV que présentera Loris Capirossi sur la grille de départ du Moto GP ce week-end au lancement des hostilités au Qatar. Des chiffres qui impressionnent à commencer par l'intéressé lui-même: « Je n'ai jamais vraiment pensé au nombre de courses que j'ai pu faire, mais ce nombre est vraiment spécial » reconnaît volontiers Capirex.
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