C’est une situation qui perdure avec de fâcheuses conséquences pour le citoyen lambda. Rejoindre un des deux aéroports parisiens pour s’en aller retrouver les siens, et jouir, avec eux, des fêtes de Noël après une dure période de labeur, s’annonce en effet compliqué. Car les VTC sont toujours en colère et regrettent un régime général d’activité qui est pourtant le fondement même de leur existence. Sinon, ils seraient des taxis. Pendant ce temps, Uber, qui est la cible principale, campe sur ses positions tandis que l’État se demande ce qu’il pourrait bien faire pour sortir de cette galère.
Entre les circulations alternées et les déficiences des transports en commun, il n’était pas simple ces derniers jours de rejoindre un aéroport parisien. Un piège qui s’est refermé d’autant plus que le monde du véhicule de transport avec chauffeur a décidé de goûter aux joies de la grève en bloquant les accès routiers. Sans oublier les incivilités et autres violences qui ne grandissent ni la cause et encore moins leurs auteurs tout en avilissant la réputation de tout un pays.
Au printemps 2017, un drôle de taxi sera testé dans la Capitale. La Sea Bubble est une petite embarcation électrique qui s'élève au-dessus de l'eau. Son concepteur rêve d'en faire une nouvelle forme de VTC avec des courses à prix abordables.
Vous vous souvenez forcément de la saga Taxi, qui s'est partiellement achevée sur un quatrième opus sorti en 2007 avec un film mettant toujours en scène le célèbre taxi blanc frappé du lion. La berline Peugeot va faire son retour pour Taxi 5, confirmé pour début 2018. Le duo d'acteurs a en revanche bien changé.
Jusque-là à couteaux tirés avec les taxis, les acteurs des véhicules de transport avec chauffeur proposent une aide financière pour faire la paix. Mais attention, la proposition n’est pas gratuite.
La solidarité nationale envers la profession des taxis a donné naissant à une application qui devrait permettre d’équilibre la partie avec la nouvelle concurrence des véhicules de transport avec chauffeur. De quoi acheter aussi pour un temps la paix sociale.
L’histoire est passée au second plan de l’actualité mais elle risque de retrouver très vite la lumière des projecteurs. Surtout si les personnes concernées se décidaient à se mobiliser, ce qui ne manquerait pas de se faire remarquer en cette période de vacances. Imaginez des aéroports sans des taxis bloquant les autoroutes. Pourquoi ? Parce que l’indemnisation les chauffeurs qui veulent vendre leur licence annoncée par nos dirigeants n’a toujours pas été conceptualisée.
Ce sont les chauffeurs de taxi qui ont été les premiers à monter au créneau lors de l'arrivée de VTC en France en 2010 pour dénoncer une concurrence qu'ils estimaient déloyale, mais selon une étude de l'Ademe, ce ne sont pas les seuls à être impactés puisque le changement des habitudes des usagers concernerait l'ensemble des modes de transport… jusqu'à la marche.
Vous connaissez ces fameux taxis anglais, les "cabs" provenant de la société London Taxi International qui a l'exclusivité sur la flotte de taxis de Londres. Dans d'autres villes anglaises, en revanche, il est possible d'avoir un taxi tout autre. La preuve avec cette Lamborghini Huracan qui vient d'obtenir une licence de taxi. La course est en revanche assez onéreuse : 441 € les 90 minutes.
Le think tank Terra Nova propose ce matin une solution à l’impasse du conflit opposant taxis traditionnels et VTC. Le principe : faire racheter les licences des taxis par une structure privée agissant sous le contrôle de l’État, et couvrir le montant de la dépense grâce aux cotisations de l’ensemble des acteurs de la profession, dont le nombre doublerait par rapport à aujourd’hui.