Bonne nouvelle pour l’industrie automobile, le marché auto européen est reparti à la hausse en août. Une augmentation de 4,4 % pour les ventes de voitures neuves qui met fin à treize mois de baisse consécutifs.
Alors que le marché de la location est marqué par une forte augmentation des tarifs, les chiffres de la saison estivale sont plutôt bons pour le secteur. Selon Carigami, les réservations de l’été 2022 sont en hausse de 9,5 % par rapport à 2021, avec une tendance à la hausse pour les pays étrangers.
Malgré une année toujours marquée par des pénuries de composants entraînant des retards dans les chaînes de production, les usines françaises de Stellantis et Renault s’attendent à une reprise de septembre plus apaisée.
Après l’euphorie de l’année dernière, le marché de l’automobile d’occasion fait maintenant grise mine. Depuis le début de l’année, la baisse du nombre de voitures d’occasion immatriculées en France est continue. Une situation directement liée au marché du neuf.
Réparer sa voiture ou la faire entretenir dans un garage coûte de plus en plus cher. La faute à un manque de main-d’œuvre qualifiée dans certains cas, mais aussi à l’augmentation régulière du prix des pièces.
Si de nombreux constructeurs font le pari de la rentabilité plutôt que du volume face à la crise que rencontre l’industrie auto, il semble que les chiffres leur donnent plutôt raison. Sur les sept premiers mois de 2022, les immatriculations de véhicules neufs sont en baisse de plus de 15 %. Une tendance confirmée en juillet avec un nouveau recul de 7 %.
Les agences de location automobiles peinent à acquérir des véhicules neufs pour renouveler leur flotte. Face à cette situation inédite, ils en appellent aux constructeurs.
C’est un nouveau coup dur pour l’usine Stellantis de La Janais, près de Rennes, et ses employés. Le site, qui compte 2 000 salariés va à nouveau devoir stopper la production des Peugeot 5008 et Citroën C5 Aircross, la faute à la pénurie de semi-conducteurs. Une pause qui durera jusqu’au 1er juillet prochain.
Engagée dans une guerre coûteuse en Ukraine, la Russie doit également faire face à des sanctions internationales chaque jour un peu plus pénalisantes pour son économie et son industrie. Pour faire face aux pénuries de composants auto, le gouvernement russe vient d’alléger les normes de fabrication des véhicules.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, il n’y aura pas de pénurie de pétrole à court terme. Malgré l’isolement de la Russie, une hausse de la production des autres pays producteurs et un ralentissement de la demande devraient éviter tout risque de manque de pétrole.