FCA (Fiat Chrylser Automobiles) ne s'en cache pas et cherche à s'allier avec un autre grand de l'automobile. On se souvient du premier échec quand Marry Barra, la patronne de General Motors, avait tout simplement claqué la porte au nez de Sergio Marchionne, le numéro du groupe italo-américain. Aujourd'hui, les données ont changé et Marchionne pourrait avoir un soutien de poids : Donald Trump.
L’annonce arrive peu après que le futur Président des États-Unis Donald Trump ait tancé vertement la General Motors sur sa démarche industrielle et commerciale avec le Mexique voisin. Une charge qu’a bien comprise la marque Ford qui annonce renoncer à la construction d’une usine de plus d’un milliard de dollars au même Mexique.
L’année 2017 ne s’annonce pas simple pour le groupe automobile General Motors. Dans le collimateur de celui qui sera Président des États-Unis le 20 janvier du fait d’un plan social, il est dans la tourmente en Chine, pays où il devra payer une forte amende pour avoir enfreint les règles de la concurrence. Ceci après une tension diplomatique initiée par Donal Trump qui a pris langue avec Taïwan. Et c’est le même élu des Républicains qui promet au constructeur une "une lourde taxe frontalière".
Tesla est un constructeur automobile qui n’a pas d’avenir. Ainsi parle Bob Lutz, ancien vice-président de General Motors et ex-dirigeant chez Ford et Chrysler.
La General Motors n’en a peut-être pas fini avec son passé fait de commutateurs d’allumage défectueux et meurtriers, mais elle avance vers l’avenir. Ses 500 millions de dollars investis dans la plateforme Lyft spécialisé dans le transport de la personne commencent à produire ses effets. Et c’est par ce biais que le groupe américain voudra s’affirmer dans le monde de la voiture autonome électrique.
General Motors est un groupe roi dans la déconstruction et la relocalisation. Le fiasco de Saab en était le parfait exemple et a montré à quel point le groupe américain est capable de vite changer de cap, même avec de grosses entreprises. Le récent Brexit inquiète évidemment le monde automobile et "GM" pourrait justement être le premier grand nom à quitter le Royaume-Uni pour éviter d'éventuelles taxes d'exportation.
La General Motors digère progressivement son affaire de commutateur d’allumage déficient qui l’a fait entrer dans l’histoire automobile des plus gros rappels de voitures produites. Son image se redresse comme ses comptes alors que sur son marché domestique, la défiance n’a pas eu lieu. Il s’agit maintenant de montrer que l’on va de l’avant. En parlant à nouveau de l’auto connectée ? Non. Mais en faisant référence à un gant robotisé.
Lorsque l’on parle de véhicule de transport avec chauffeur, connu sous le trigramme VTC, on pense tout de suite à Uber. Une enseigne qui s’est appropriée l’image de précurseur en bousculant à ce point les codes de la profession du transport de la personne qu’elle se retrouve plus souvent qu’à son tour dans les prétoires des tribunaux. Mais Uber n’est en fait qu’un nom parmi d’autres qui pèsent économiquement aussi lourd. Prenez le cas de Lyft. Ce concurrent direct du premier cité vient de séduire la General Motors qui va lui donner 500 millions de dollars.
Pour peu on l’interpréterait comme un signe. Du genre, ce n’est pas parce que l’on est une association qui demande à la justice de se prononcer sur un doute portant sur l’honnêteté d’un groupe automobile que, forcément, on sort du tribunal plus riche que l’on en est entré. Cette récente décision tribunal correctionnel de Paris sonne comme un cessez le feu. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, la General Motors est soulagée.
Voilà qui va tendre un peu plus l’ambiance entre les partenaires sociaux et les constructeurs dans l’univers automobile américain. Dans une conjoncture favorable à la reprise d’un marché qui grimpe aussi vite que les 4X4 et autres SUV très demandés par les citoyens de l’Once Sam, voilà que la General Motors décide de faire profiter de l’aubaine ses usines chinoises. Ce qui ne sera pas du goût du puissant syndicat de l’automobile UAW.