C’est officiel, L'enquête sur les émissions polluantes des Renault a été finalement soumise au procureur de la République, qui devra statuer sous l'angle de la santé publique. Une situation dont le losange se serait bien passé. Mais il en prend acte et prévient qu’il fera valoir ses droits, en commençant par éviter tout amalgame avec le cas Volkswagen.
Ils ont fait florès dans l’éclairage de nos véhicules, et ils sont esthétiquement du plus bel effet. Aussi, par leur compacité et leur performance, Ils ont fait bouger les lignes dans la profession et leur fonction. Ceux-là sont les Light-Emitting Diodes, diodes électroluminescentes connues sous le trigramme LED. Certes, mais ils ne seraient pas non plus sans danger pour nos yeux.
Un gyrophare, les sirènes hurlantes, tout le monde sait ce que cela veut dire et implique : des secours sont en intervention et il faut leur faciliter le passage. Le Code de la Route, dans ces cas-là, est pour mémoire et il appartient aux intervenants d’user de cette prérogative avec discernement et prudence. Mais à Poitiers, il peut en être autrement. Une ambulance en fonction peut ainsi être poursuivie par la Police qui veut la contrôler. Une guerre des gyrophares qui a tout de même failli mal tourner.
Les ressources de la justice sont inépuisables. Tandis qu’au sommet de la pyramide, on apprend que l’on peut être coupable mais sortir pourtant d’une Cour de justice de la république sans encourir la moindre peine, voilà qu’en bas, on peut être condamné sur la base d’une procédure nulle. Ainsi est-ce le cas du côté de Châtellerault à la suite d’une alcoolémie positive au volant.
Depuis le 1er janvier, les vitres fortement teintées, soit au taux de transmission de la lumière inférieur à 70 %, sont interdites. Les films trop opaques doivent être retirés. À défaut, c’est la contravention qui guette avec une amende de 135 € et à un retrait de 3 points sur le permis. Le contrôle technique obligatoire intègre aussi cette nouveauté qui, en cas de défaut constaté, entraînera une contre-visite. C’est clair ? Non, ça reste opaque car les forces de l’ordre ne pourront se fier qu’à leur jugement ou leur humeur pour verbaliser.
Décidément, ces derniers temps, la communication de la Sécurité routière fait parler d’elle. Après la sortie de route d’un attentat de Berlin dont elle s’est voulue candidement solidaire jusqu’à oublier son slogan mal à propos au vu des circonstances, voici une campagne #OsezDireNon lors du Réveillon du premier de l’an qui tourne à la guerre picrocholine entre animateurs parisiens. Au centre du ring Enora Malagré.
Avec des ventes de voitures particulières en hausse de 5,1%, le marché automobile français aura fait preuve de dynamisme l'an dernier. Reste que malgré ces courants porteurs, certains modèles - et non des moindres - signent de spectaculaires contre-performances. Voici donc le "flop 15" 2016.
La famille Fillon se souviendra en bons termes de la fin d’année 2016 et de l’entame de l’exercice 2017. L’un, prénommé François et ancien Premier ministre s’est imposé dans son camp en vue d’une bataille électorale qui pourrait le faire président de la République. L’autre, Pierre et frère est déjà un président mais le voilà en plus chevalier. On sait tracer son sillon chez les Fillon.
Il n’y a pas si longtemps, c’était un marronnier aux airs de brandon de discorde. Une triste tradition inaugurée au début de ce siècle par la ville de Strasbourg : lors du passage d’une année à l’autre, les voitures étaient prises nuitamment de combustion spontanée. Le réveillon est passé et le sujet brûlant n’a pas fait de flamme. Pourtant, le phénomène existe toujours et il s’est même aggravé. Mais en période préélectorale, le rideau de fumée s’impose.
Il fallait s’y attendre. Les données publiées par l’État sur le taux de réussite des écoles de conduite ont fait réagir les professionnels concernés qui dénoncent « une pratique qui n’a rien de conforme ». Le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) est vent debout contre une initiative qui oublie les particularismes locaux tout en comportant en son sein des risques de discrimination au résultat pouvant remettre les fondements mêmes du métier.