A l'occasion d'un déplacement dans la Sarthe ce vendredi matin, le premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé sa volonté d'appliquer la limitation de vitesse à 80 km/h. Seulement voilà, son convoi prendra des libertés avec le code de la route quelques minutes plus tard...
Reconduit pour un nouveau mandat de PDG de Renault, Carlos Ghosn va devoir consolider l'Alliance, qui pourrait être mise en danger par les susceptibilités nationales. Emmanuel Macron veut préserver les équilibres stratégiques.
Plusieurs dispositions ont été annoncées à l’issue de la réunion du Comité interministériel de sécurité routière, organisée le mardi 9 janvier à Matignon. Caradisiac revient de façon plus détaillée sur celles qui nous attendent en 2018.
Être député dans notre Assemblée nationale, ce n’est décidément plus le sort qu’il faut se souhaiter pour réussir dans la vie. L’image de l’influent qui, en un mandat, peut se mettre toute sa vie à l’abri semble être d’un autre âge. Du moins si l’on en croit les élus de cette législature, de nouvelles têtes peuplant les rangs d’un mouvement tout aussi neuf et qui est aux commandes du pays. Les représentants de « La République En Marche » aimeraient-ils faire marche arrière ? À tout le moins, il devrait gagner en maturité dans leur communication et se dépareiller de ce que l’on appellera pudiquement une candeur gênante pour le citoyen lambda. Dernier épisode en date, cette sortie de la députée de la 11e circonscription de Gironde…
La perspective d’une vignette automobile dont la recette irait tout droit alimenter les caisses nécessaires à payer la facture de l’entretien d’un réseau routier dégradé en aura scotché plus d’un, en ce début de semaine. De quoi gâcher les fêtes de Noël qui auront lieu ce week-end. Mais le gouvernement n’a pas voulu passer pour le père fouettard et a répondu par un démenti aux renseignements recueillis par le quotidien Le Parisien. Ceci étant dit, ne vous réjouissez pas trop vite. Car il faudra donner tout de même son obole pour la cause, d’une façon ou d’une autre…
Les usagers de la route sont décidément une manne pour nos gouvernants et aussi une variable d’ajustement budgétaire idéale. Depuis quelque temps cependant, entre les initiatives locales et les déterminations nationales, rouler avec son propre véhicule relève de plus en plus de l’exploit. La répression routière fait feu de tout bois, l’écologie punitive se défoule et voilà maintenant que l’on pense à faire payer au conducteur l’entretien du réseau routier. Des axes dont l’état se dégrade dangereusement. Un comité d'experts a été chargé de plancher sur le sujet. Et il a pensé à la création d'une nouvelle vignette automobile pour financer sa cause…
Ils existent dans le paysage routier depuis 2015 et ils sont des acteurs du marché décidément très prisé du transport de la personne. Officiellement, ce sont des opérateurs d’autocars longue distance, mais on les connaît plus sous le nom de « cars Macron ». C’est en effet sous l’impulsion du désormais président de la République alors aux manettes du ministère de l’Économie que l’on doit leur existence. Trois enseignes Flixbus, Ouibus et Isilines qui ont transporté des millions de passagers depuis. Mais qui n’ont de cesse de perdre des millions d’euros.
C’est un dossier qui se ferme et qui avait suscité de vive tension entre le patron du groupe Renault-Nissan et le ministre de l’Économie d’alors qui n’était autre qu’Emmanuel Macron. En cause, à cette époque, une lutte d’influence au sein du conseil d’administration pour la mise en application de mesures concernant l’actionnariat. Nous étions en 2015 et, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’homme politique est devenu président de la République. Le marché étant qui plus est favorable, c’était le moment ou jamais de solder l’affaire.
Le gouvernement lance ce mardi les Assises de la mobilité, dont l’objectif est, selon les termes mêmes d’Emmanuel Macron, « de repenser et de réarticuler les mobilités du XXIème siècle. » Un vaste programme dont l’automobile est bien sûr l’un des éléments-clés.
L’événement du jour, c’est bien sûr l’interview-fleuve accordée par Emmanuel Macron à nos confrères du Point. De très nombreux thèmes sont abordés au fil de ces 22 pages, mais, comme il fallait s'y attendre, on n’y trouvera rien au sujet de la sécurité routière et des transports. Voici donc les questions que Caradisiac aurait aimées voir poser au Président de la République…