Si le sans-plomb a été le premier carburant à s’établir au-dessus des 2 € le litre, il a été rejoint il y a deux semaines par le Gazole. Une tendance qui s’est confirmée la semaine dernière avec un prix au litre moyen de 2,1245 € en France. Un montant qui frôle les records atteints en mars dernier.
Dévoilés en début de mois, les chiffres de ventes du marché automobile français de mai dernier sont en baisse de 10 % par rapport à l’année dernière. La situation est commune à toute l’Europe, puisque dans le même temps, les ventes d’automobiles dans l’Union européenne étaient également en baisse de 11,2 %.
À quelques semaines seulement des premiers grands départs en vacances, le prix des carburants continue d’atteindre des sommets. Après l’essence, le litre de gazole a également franchi la semaine dernière la barre symbolique des deux euros en moyenne en France.
Sur un marché de l’automobile en souffrance avec des ventes en chute libre, la nouvelle Fiat 500 électrique fait figure de bonne élève. Avec 2 129 immatriculations en mai dernier (+ 152 % par rapport à mai 2021), la Fiat 500, la petite citadine italienne s’impose même comme leader dans la catégorie des véhicules électriques.
Engagée dans une guerre coûteuse en Ukraine, la Russie doit également faire face à des sanctions internationales chaque jour un peu plus pénalisantes pour son économie et son industrie. Pour faire face aux pénuries de composants auto, le gouvernement russe vient d’alléger les normes de fabrication des véhicules.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, il n’y aura pas de pénurie de pétrole à court terme. Malgré l’isolement de la Russie, une hausse de la production des autres pays producteurs et un ralentissement de la demande devraient éviter tout risque de manque de pétrole.
Malgré un bénéfice annuel record de 20,7 milliards € en 2021, Toyota reste prudent. Le géant automobile japonais reste toutefois prudent devant une situation toujours compliquée en 2022.
Avec des chiffres de vente en forte baisse, l’industrie auto vient de vivre son pire premier trimestre depuis 50 ans. En cause, la crise sanitaire qui a entraîné des pénuries de composants, des difficultés d’approvisionnement et des délais de livraison qui s’allongent. Une situation complexe à laquelle s’ajoute l’instabilité internationale liée au conflit en Ukraine.
Mise en place pour faire face à la flambée du prix des carburants, l’aide de l’État de 18 centimes est depuis aujourd’hui complétée d’une revalorisation des indemnités de déplacement pour les soignants. Un coup de pouce équivalent à une aide supplémentaire de 15 centimes par litre. En parallèle, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que le Gouvernement travaillait à une aide « plus ciblée ».
Voilà plus d’un mois que Vladimir Poutine a décidé de bouleverser l’équilibre du monde en prenant la décision d’envahir l’Ukraine. À notre niveau, la conséquence du conflit la plus visible a été l’augmentation du prix des carburants. À cette hausse significative, on peut ajouter l’incertitude qui règne autour de la production de Gazole, un carburant encore largement dépendant du gaz russe.