C’est la suite d’un « dieselgate » qui bouleverse tout le groupe automobile VAG. Un trigramme que veut Volkswagen Audi Group. Si bien que lorsque la marque de Wolfsburg annonce que le mazout est out et que l’on se branche sur un avenir électrique, il faut s’attendre à ce que le blason aux anneaux soit à la suite. Et c’est justement ce que vient d’annoncer Audi.
Avant la voiture autonome, il y a l’automobile connectée. Celle qui vous permet d’interagir avec votre environnement domestique. Si autant de connexions peuvent interpeller sur la sécurité générale du dispositif, la demande est forte et la technologie est en marche. Les constructeurs cherchent donc des alliés spécialisés. L’Allemand Volkswagen a trouvé le sien : le Sud-Coréen LG.
Entre Volkswagen et les Etats-Unis, on s’est mis d’accord sur une première somme globale de 15 milliards de dollars pour indemniser les propriétaires de véhicules de la marque désignés par le « dieselgate ». Ces voitures sont aussi vendues en Europe, mais l’automobiliste du vieux continent qui roule avec un diesel sciemment truqué par le constructeur allemand n’aura droit à rien si ce n’est un passage par la concession pour un rappel et une poignée de mains. Une différence de traitement qui fait tousser et pas à cause des émissions polluantes.
Des excuses présentées mais pas vraiment acceptées et un vote de confiance quand même, c’est le bilan en forme de paradoxe que présente une assemblée générale du groupe Volkswagen qui vient de s’achever. Un événement qui se déroulait jusque-là sans accrocs dans le meilleur des mondes avant que le scandale sur les moteurs diesels n’éclate. De quoi excéder les petits actionnaires qui ont fait entendre leur voix mais dont les voix ont finalement peu pesé.
Chaque jour suffit sa peine chez Volkswagen. Encore et toujours pris dans le tourbillon du scandale sur ses moteurs diesels qu’il a truqué au moyen d’un logiciel les rendant écologiquement vertueux, le constructeur voit sa morale un peu plus écornée par cette nouvelle situation : pour limiter l’ampleur des révélations et retarder les investigations dont il fait l’objet, il aurait détruit des données compromettantes.
Le torchon brûlerait-il entre l’Allemagne et l’Italie ? La compétition de football Euro 2016 n’est pas lancée qu’un match se joue déjà entre ces deux pays sur le terrain de Fiat. De l’autre côté du Rhin, on s’est dit convaincu que le groupe Fiat Chrysler Automobiles a modifié ses moteurs en vue de déjouer les normes anti-pollution. Une accusation qui en rappelle une autre.
Pris dans la tourmente du scandale de ses moteurs diesels sciemment truqués pour en faire des mécaniques écologiquement présentables, Volkswagen était aussi dans les remous sociaux dans une gestion de crise illisible. Alors que la marque demandait des efforts à ses employés, ses dirigeants refusaient de lâcher leur bonus. Avec cette annonce, le constructeur espère avoir rectifié le tir.
Le terme saucisse dans le jargon automobile n’est pas vraiment un compliment. C’est même tout le contraire. Alors lorsque l’on titre que Volkswagen fait des saucisses, on se dit que l’on va avoir droit à une charge en règle sur les modèles de la gamme. Sauf que non !
Dans une Chine qui en pince pour les SUV et autres 4X4 mais qui voudrait tout de même s’acheter une conduite en matière de lutte contre la pollution automobile, Audi arrive avec une solution originale avec son modèle Q3. Du Genre apport électrique. Mais pas là où on aurait pu le penser.
L'idée a fait son chemin depuis quelque temps en Allemagne et c'est désormais le temps de la concrétisation puisque le gouvernement allemand a annoncé aujourd'hui le lancement d'un plan d'aide à l'achat de véhicules électrique à hauteur d'un milliard d'euros. Les Allemands pourront ainsi profiter d'une prime à l'achat de 4 000 €.