Volkswagen n’en finit plus avec les investigations internes et autres procès depuis la révélation du « dieselgate ». Cette fois point de moteur truqué par un logiciel magique rendant les mécaniques vertueuses au regard des normes antipollution. Ici, c’est le linge sale que l’on lave en famille, ou presque, puisque Le parquet de Brunswick (ouest) avait confirmé en mai dernier avoir lancé une enquête pour fraude présumée en lien avec la rémunération d'une activité au comité d'entreprise. C’est en effet la gestion de ce dernier qui est dans la tourmente, dans un pays où la dilapidation des fonds d'une entreprise étant considérée en Allemagne comme un délit.
Volkswagen est-elle une entreprise sans état d’âme, sans le moindre scrupule, ou est-ce froidement la simple conséquence d’une procédure relative à un droit du travail qui n’envisageait pas d’autre issue ? Les protagonistes ont chacun leur réponse sur le sujet, mais le fait est qu’un cadre du groupe automobile allemand condamné aux États-Unis pour l’affaire du « dieselgate » a reçu sa lettre de licenciement directement dans sa prison de Milan (Michigan). Un signal fort pour les sept autres dirigeants et ingénieurs de VW qui ont été inculpés aux États-Unis pour ce scandale portant sur des moteurs sciemment truqués.
Le constructeur allemand annonce avoir livré plus de 100 000 véhicules électrifiés cette année, en accord avec ses objectifs initiaux. Et réaffirme sa volonté de proposer 25 modèles électriques et hybrides en 2025.
Le courant passait jusque-là assez bien entre Tesla et l’Allemagne, mais depuis lors, il y a un pic de tension. Voilà ce qui arrive lorsque l’on vend des voitures électriques dans une contrée qui, comme d’autres offres des conditions et autres aides pour électrifier tout ce qui roule dans les rues et sur les routes. Un effort public qui est soumis à des conditions précises et c’est justement ce qui manquerait à Tesla qui s’est vu sortir du schéma des subventions. Le constructeur californien est même pratiquement accusé de concurrence déloyale !
Après la rue vers l'or, la ruée vers le cobalt et le lithium. Le responsable de la fédération allemande des industries a annoncé aujourd'hui qu'un risque de problème d'approvisionnements en matières premières pour les batteries était existant. La faute à une industrie qui se tourne tout à coup massivement vers l'électrique, alors que l'offre n'est pas forcément capable de suivre.
C’est un coin de ciel bleu pour le constructeur Tesla dans un ensemble social où semble plutôt dominer la grisaille. La marque d’Elon Musk s’était fait remarquer en début de semaine avec une vague de licenciements signalée après une évaluation annuelle des performances. Ceci avant que l’entreprise établie à Palo Alto, en Californie, ne pointe du doigt certains de ses fournisseurs dans les retards de production qui plombent la commercialisation de la très attendue Model 3. Mais il y a aussi des bonnes nouvelles et elles nous viennent d’Allemagne.
Les constructeurs allemands préparent une énorme offensive de voitures électriques, avec des prévisions à plusieurs millions d'autos sur les routes d'ici la prochaine décennie. Et la prochaine décennie, c'est demain ! Malheureusement, le pays n'est pas du tout prêt à cette invasion, avec une borne de recharge pour... 53 000 habitants.
L’électrique, encore et toujours. Le courant ne baisse pas pour ce type de véhicule qui s’annonce comme incontournable pour qui veut éclairer le marché du transport de la personne de la prochaine décennie. Des personnes et des marchandises. Car les poids lourds sont aussi de la partie. La preuve avec Volkswagen qui annonce un plan d’investissement conséquent pour créer le camion de demain.
La campagne des élections législatives fédérales allemandes touche à son terme, et l’automobile a bien sûr été un élément important du débat. Angela Merkel, candidate à un quatrième mandat de chancelière, appelle les constructeurs automobiles à favoriser davantage la transition énergétique.
Les élections fédérales approchent en Allemagne, les déclarations en tout genre s'accumulent dans la presse pour les deux favoris, la chancelière sortante et le social démocrate Martin Schultz. Angela Merkel a laissé hier entendre aux journalistes que les propriétaires allemands d'automobiles pourront poursuivre en action de groupe les constructeurs en justice.