Aujourd’hui, 1er juillet 2015, entre en vigueur toute une série de mesures majoritairement répressives pour les automobilistes : porter une oreillette bluetooth, fumer à bord, se maquiller, manger un sandwich ou écouter de la musique trop fort sera désormais soumis à des amendes.
Les données de la sécurité routière sont souvent mauvaises lorsqu'il s'agit des jeunes, la fameuse tranche des 18-25 ans qui est responsable d'une partie non négligeable des accidents. Il y a bien des raisons à cela, et l'étude réalisée par « le jeune conducteur » le prouve : 81 % des jeunes envoient des SMS au volant et presque un sur deux a déjà conduit en étant alcoolisé.
Les adeptes du téléphone au volant vont devoir vite s'équiper s'ils ne veulent pas courir le risque de se prendre une prune à 135 euros et un retrait de trois points sur leur permis ! Dans moins de quinze jours, attention, l'oreillette sera interdite, et il n'y aura pas de temps d'adaptation : les sanctions débuteront dans la foulée. Caradisiac vous présente ainsi les équipements qui resteront autorisés et ceux qui deviennent illégaux. Quant aux jeunes permis, qu'ils se le disent, boire ou conduire, il faudra vraiment choisir !
Les dernières mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur afin d'infléchir le taux de mortalité routière sont loin de satisfaire des associations qui en appellent à plus de répression. Ces représentants vont même jusqu'à regretter une absence de volonté politique sur un sujet cependant sensible. Depuis 12 ans, le nombre de morts relevés sur nos routes n'avait cessé de baisser. En 2012, il y en a eu 120 de plus que l'an dernier, portant le décompte macabre à 3.388 tués. Bernard Cazeneuve est donc monté au créneau pour s'attaquer d'abord au taux d'alcoolémie pour les conducteurs novices et au téléphone portable. Pas mal, mais inaudible pour ces acteurs voués au culte du seul radar.
Lorsque l'on conteste un PV, la suite logique est de se retrouver cité à comparaître devant le tribunal compétent et donc devant un juge pour s'en expliquer. En cas de relaxe, aucun frais n'est à régler. Mais en cas de condamnation, en plus de l'amende, il y a ce que l'on appelle le « droit fixe de procédure » à payer. Cela faisait belle lurette que ces frais n'avaient pas augmenté. Ceci expliquant peut-être cela, car la hausse du 1er janvier – de plus de 40 % - est salée !