2. Sur route : le Rifter progresse, mais le Scénic domine encore les débats
Confort, tenue de route, insonorisation, agrément… En optant pour une base technique plus moderne (un train avant de la plateforme EMP2 allié à une traverse déformable spécifique à l’arrière favorisant le volume de charge), le nouveau Peugeot Rifter progresse sur tous les plans. Sur une route sinueuse au revêtement irrégulier, le ludospace s’est montré à la fois conciliant sur les bosses avec un niveau de filtrage plutôt réussi et un train avant efficace.
Toujours rassurant, et plutôt agréable à mener avec son petit volant et sa direction parfaitement calibrée, le sochalien souffre toujours d’une prise de roulis sensible, que l’on doit à son centre de gravité haut perché. Enfin, sous le capot, le 1.5 HDi de 130 ch est suffisamment alerte pour espérer partir avec famille et bagages sans arrière-pensée. Le couple de 300 Nm permet des relances sécurisantes, même s’il ne faudra pas hésiter à tomber un ou deux rapports pour un maximum d’efficacité. Seul un désagréable creux, et un manque d’allant en ville (bizarrement non perçu sur un 3008 par exemple, entâche la fluidité de conduite. A tel point que le 1.6 dCi 130 du Renault Scénic semble nettement plus tonique (du moins sur les plages basses et moyennes d’utilisation). Aussi plus discret à bord du Renault, ce diesel offre un bon compromis entre performance et agrément d’utilisation. Sortie de la cité, où les roues de 20 pouces obligatoires n’ont pas vraiment entaché le confort plutôt douillet, le Scénic fait preuve de plus de vivacité sur la route. Prise de roulis plus contenue, agilité supérieure, il profite ici d’une base technique qui n’a fait aucune concession à des contraintes utilitaires. Il pêche cependant par une direction trop légère pour mettre totalement en confiance à un rythme plus soutenu.
Classement sur route:
1re : Renault Scénic
2e : Peugeot Rifter
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