2. Sur route : l'homogénéité du Mercedes face au dynamisme du BMW
BMW est réputé pour la conception de modèles mettant en avant le dynamisme. C’est encore le cas ici avec ce Série 2. Il est doté d’un comportement nettement plus agile que la majorité des autres monospaces. Seul problème, cela n’est clairement pas ce que l’on recherche au premier abord sur ce type de véhicule et le Série 2 Active Tourer commence à prendre de l’âge – il est apparu en 2014 -, d'où des répercussions sur le confort des passagers. L’amortissement est ferme et on constate surtout une insonorisation moins efficace. Cela satisfera peut-être certains pères de familles frustrés par l’achat d’un monospace, mais ce n’est pas la généralité. Résultat, cela fait le jeu du Classe B, qui fait parler son homogénéité. Très silencieux, il met aussi en avant son confort de tout premier plan, mais également son insonorisation très efficace, deux points essentiels pour un véhicule à destination des familles.
Pour les motorisations, nos deux rivaux font jeu égal sur le papier. Le 200d de Mercedes et le 18d de BMW développent tous les deux 150 ch et des couples respectifs de 320 et 330 Nm. Même si ces caractéristiques sont quasi identiques, le quatre cylindres de BMW donne l’impression d’être plus vigoureux, plus tonique. Un sentiment dû en partie à l’excellente boîte de vitesses à 8 rapports, qui fait preuve de rapidité et de fluidité. Petite précision technique, il ne s’agit pas de la boîte ZF que l’on retrouve habituellement sur les berlines BMW, mais une équivalente fournie par le constructeur japonais Aisin. Elle s’avère plus agréable que celle de la Mercedes, pourtant c’est bel et bien le Classe B qui se montre le plus prompt lors des accélérations avec un différentiel de 0,6 seconde en sa faveur. Il ne faut donc pas uniquement se fier à son ressenti. L’ascendant du Mercedes se confirme aussi lors du passage à la pompe. Pourtant très performant dans ce domaine, BMW se fait dépasser par son concurrent à l'excellente consommation de 6,3 l/100 km, alors que lui-même réclame 7 litres, ce qui est déjà bien.
Enfin, le BMW Série 2 Active Tourer est disponible dans une version hybride rechargeable, qui représente d’ailleurs la majeure partie des ventes, alors que le Classe B ne propose pour l’instant que des motorisations thermiques.
Sur la route | Mercedes Classe B200d Progressive Line 8G-DCT | BMW Série 2 Active Tourer 218DA Sport |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 13,6 /20 | 13,3 /20 |
Sécurité | Mercedes Classe B200d Progressive Line 8G-DCT | BMW Série 2 Active Tourer 218DA Sport |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14,4 /20 |
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