2. Sur la route: le poids, ennemi du bien
Sur le plan technique, comme nous l’avons vu précédemment, le e-3008 offre pour l’instant un choix restreint en attendant une prochaine version 4 roues motrices et bien évidemment la version grande autonomie. De côté du SUV allemand, celui-ci est d’ores et déjà disponible en deux et quatre roues motrices et même dans une déclinaison musclée dénommée GTX forte de 340 ch.
Aujourd’hui, nous avons d’un côté un e-3008 alimenté par une batterie de 73 kWh avec une autonomie de 527 km contre une batterie de 77 kW soit 541 km en tout électrique pour l'ID.4. Des valeurs très proches. Ce sont surtout les puissances moteurs qui divergent puisque le SUV de Peugeot doit se « satisfaire » de 210 ch alors que l’ID.4 est fort de 284 ch. Ce nouveau moteur procure aussi à l’ID.4 nettement plus de couple que sur l’ancienne version puisqu’il passe de 310 à 545 Nm alors que le e-3008 doit se contenter de 345 Nm. Forcément, cela se ressent sur les performances car le 0 à 100 km/h est abattu en 6,7 s sur l’ID.4 et 8,8 s sur le 3008. Les accélérations et les reprises sont plus toniques sur le modèle allemand et cela permet de moins sentir le poids de ces deux modèles qui dépassent les 2 100 kg.
Et justement le poids, il en a été beaucoup question lors des premiers essais du e-3008 qui affiche 2 183 kg sur la balance. Une prise de poids significative due à l’électrification et à l’adoption d’une nouvelle plateforme. L’ID.4 n’est pas exempt de défauts dans ce domaine puisqu’il pèse 2 153 kg. Sans surprise, cela a des répercussions sur le comportement des deux voitures. Ainsi, après une seconde génération de 3008 réputée pour son poids contenu et son dynamisme, le nouveau fait moins bien. Si la direction reste toujours aussi informative, précise et intuitive, le 3008 perd de sa superbe avec des mouvements de caisse plus marqués qu’auparavant. Toutefois, le compromis confort/dynamisme est encore bon et meilleur que celui de l’ID.4, plus typé confort avec des prises de roulis plus significatives, une direction un peu plus floue et un ressenti de pédale de frein moins naturel. Enfin, une dernière qualité du 3008 est son excellente insonorisation avec des bruits de roulement et aérodynamiques aux abonnés absents.
Alors bien sûr un véhicule avec un tel poids a tendance à plus consommer, que ce soit en thermique ou en électrique. Nos deux protagonistes n’échappent pas à cette règle. Ainsi, nous avons relevé des moyennes de 18,8 kWh/100 km sur l’ID.4 contre 19,6 kW/h/100 km sur le e-3008. Les autonomies réelles sont donc de 410 km pour le Volkswagen contre 370 km pour le Peugeot
Enfin, pour ce qui est de la recharge, l’ID.4 accepte des puissances de 11 kW en alternatif et 175 kW en courant continu. C’est presque pareil pour le e-3008 avec 11 kW aussi en AC et 160 kW sur bornes rapides. Mais attention, à l'usage on se rend compte que le 3008 est moins rapide à recharger que son concurrent sur courant continu. L'absence de pré conditionnement est clairement un handicap mais n'explique pas tout. À noter que le 3008 propose un système de régénération personnalisable grâce à des palettes alors que l’ID.4 est doté d’un traditionnel mode B.
Sécurité | Peugeot e-3008 | Volkswagen ID.4 |
---|---|---|
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 13 /20 | 13,5 /20 |
Autonomie | Peugeot e-3008 | Volkswagen ID.4 |
---|---|---|
Système de récupération d'énergie | ||
Autonomie : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Autonomie : données constructeur (parcours mixte) | ||
Note : | 11,3 /20 | 12 /20 |
Sur la route | Peugeot e-3008 | Volkswagen ID.4 |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 16,3 /20 | 15,4 /20 |
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