2. Sur la route : le moelleux selon Jeep
Comme toujours au sein de la Galaxie Stellantis, le partage des bases techniques et des principaux composants ne donnent pas forcément tout à fait le même résultat. Cette règle se vérifie une fois de plus avec nos deux protagonistes, chacune ayant fait l’objet de réglages particuliers.
Contre toute attente, la plus confortable des deux n’est pas la française. En effet, les ingénieurs DS Automobiles ont, sans doute par mimétisme avec leurs collègues allemands, élaboré une suspension un peu ferme. Cela ne pose aucun problème sur voies rapides, mais, sur le réseau secondaire, souvent en piteux état, ou dans les rues pavées de certaines de nos villes, cela se traduit par de désagréables remontées dans le dos des passagers.
L’amortissement de l’Avenger se révèle ainsi bien plus tolérant. Les jantes de 18" dont est dotée, en série, la finition Summit, sabotent toutefois une partie de l’excellent travail réalisé par les suspensions. Cela se ressent sur les nids-de-poule les plus marqués, où on se retrouve un peu trop secoué. Ces réglages ont toutefois une contrepartie : l’américaine prend plus de roulis en courbes que la française, et le comportement donne l’impression d’être un peu moins précis. On retrouve cette sensation au niveau de la direction, dont l’assistance est un peu trop marquée. Si l’on hausse le rythme, on se rend toutefois immédiatement compte que la tenue de route de l’Avenger est au-dessus de tout soupçon.
Ce sentiment d'imprécision n’a pas cours à bord de la DS 3. Nous l’avons dit, l’amortissement est ferme, ce qui participe à donner l’impression d’un châssis plus incisif, tandis que la direction est, en mode Sport, tarée de façon à supprimer toute sensation de flou. Mais, sur les déformations de la route, cela se traduit par des secousses des plus désagréables.
Une fois relevées ces différences entre nos deux cousines, le bilan est similaire dans un cas comme dans l’autre. Logique puisque le poids de ces deux-là (1 550 kg pour la DS, 1 595 kg pour la Jeep) est presque identique. Les 260 Nm de couple, disponibles immédiatement, suffisent à assurer des reprises permettant d’effectuer un dépassement dans un laps de temps raisonnable. En ville, il fait de nos concurrentes des reines du démarrage au feu rouge. Le constat est identique en ce qui concerne la puissance maximale, même si, en ce qui concerne la DS 3, la différence n’apparaît pas flagrante comparée à la précédente version de 136 ch.
Rappelons tout de même que pour profiter des 156 ch, il faut impérativement basculer en mode Sport. En mode Normal, la puissance reste néanmoins suffisante, mais les reprises sont un tantinet mollassonnes. Quand au mode Eco, il est à oublier en dehors de la ville. Dans cette configuration, la puissance descend à 82 ch et les accélérations sont ridicules. En revanche, ce mode permet d’abaisser la consommation d’environ 20 %, ce qui est loin d’être négligeable.
Sur la route | Jeep Avenger Electrique Summit | DS 3 E-Tense Esprit de Voyage |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,6 /20 | 14 /20 |
Sécurité | Jeep Avenger Electrique Summit | DS 3 E-Tense Esprit de Voyage |
---|---|---|
Crash-test (Euro Ncap) | -- | |
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 12 /20 | 12,4 /20 |
Photos (74)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération