2. Sur la route : la Corsa maîtrise son sujet
Si l’ancienne Corsa n’a plus grand-chose à voir avec sa devancière, la Hyundai i20 repose en revanche la même plateforme que la génération précédente. Une base technique certes profondément modifiée pour économiser quelques kilos sur la balance tout en y intégrant aides à la conduite et micro-hybridation. Une solution encore rare sur le segment. Le 1.0 T-GDI est donc couplé à un alterno-démarreur alimenté par une batterie de 0,45kWh (se recharge en phase de décélération et au freinage). Une installation permettant de soutenir le bloc essence en phase d’accélération (15 ch de plus) pendant quelques secondes. N’y cherchez pas ici un boost côté performances, mais plutôt un moyen d’économiser quelques centilitres de carburant.
Pour cela, la Hyundai i20 est également dotée, en mode ECO, d’un système roue libre (une première sur une boîte manuelle, la commande d’embrayage n’étant plus physique), permettant de couper le moteur lorsque vous lâchez l’accélérateur. Grâce à cette installation, la i20 procure une douceur mécanique agréable avec un Stop&Start quasiment imperceptible et un mode roue libre très bien géré. Pour le reste, la coréenne souffle le chaud et le froid. Si sa motorisation soutient la comparaison avec d’autres blocs du même acabit, ses prestations sur la route moins. D’abord à cause d’un confort un peu sautillant. Voulue dynamique, la Hyundai i20 est loin d’offrir le compromis filtration/tenue de route des références que sont les Clio et 208.
Hors des remparts de la cité, cette fermeté est toujours présente, sans pour autant afficher un dynamisme de tout premier ordre. La faute également à une direction trop légère. Rien de rédhibitoire pour autant, surtout que la coréenne rassure en toutes circonstances. Mais elle souffre ici de la comparaison face à une Corsa autrement plus démonstrative. Vive, menée par une direction plus consistante et plus directe, l’Opel profite ici pleinement de sa plateforme partagée avec ses cousines du groupe PSA. Elle se paye même le luxe d’être plus agile qu’une 208. C’est dire. Elle ne renie pas une certaine fermeté mais le confort n’est jamais cassant. Elle peut également compter sur un bloc à la santé de fer, avec des reprises costaudes sur la route. Un moteur performant et qui, s’il est dénué de toute électrification, fait pourtant aussi bien que le bloc Hyundai côté consommation avec une moyenne d’environ 6,5l/100 km. Un très bon bilan.
Sur la route | Hyundai i20 1.0 T-GDI 100 48V Creative | Opel Corsa 1.2 Turbo Elegance |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 12,7 /20 | 14,7 /20 |
Sécurité | Hyundai i20 1.0 T-GDI 100 48V Creative | Opel Corsa 1.2 Turbo Elegance |
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Crash-test (Euro Ncap) | -- | |
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 12,5 /20 | 13,2 /20 |
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