2. Sur la route - deux modèles de sobriété

Nous opposons aujourd’hui deux 4 cylindres 2.0 diesel de 150 ch, en versions deux roues motrices. Les deux se passent de micro-hybridation et de circuit électrique en 48 volts et s’associent à une boîte de vitesses à double embrayage.

Le 18d du X1 est animé de bonne volonté et s’allie à une boîte fonctionnant tout en douceur. En conduite urbaine, le 4 cylindres sait se faire oublier offrant une conduite plutôt relaxante. Il en va de même pour son concurrent qui sait se montrer discret et alerte. La principale différence provient de la boîte de vitesses, bien plus fluide et performante sous le capot du X1. En résultent de meilleures reprises et des passages de rapports mieux maîtrisés. Dans les deux cas, le conducteur aura affaire à un moteur suffisamment puissant pour dépasser sans stress et rouler à vitesse élevée sur autoroute. Aux qualités du 18d, il faut ajouter une consommation moyenne légèrement inférieure de 5,7 l/100 km contre 6l/100 km relevée au volant du Mercedes GLA sur le même parcours.

BMW fait, une fois de plus, grimper d’une marche le comportement routier avec en première ligne le confort. Nous avons pu constater l’excellente filtration des nuisances sonores ainsi que l’excellent compromis proposé pour l’amortissement, à mi-chemin entre confort et maintien de caisse. La direction Sport, livrée ici de série guide avec brio un train avant précis et fidèle. Le X1 se révèle enfin particulièrement sûr avec un freinage puissant.

Le châssis rabaissé et les imposantes jantes de 19’’ (contre 18’’ pour le X1 M Sport) du GLA AMG Line altèrent le niveau de confort. L’Allemand délivre un amortissement bien trop ferme. Cette caractéristique aurait pu signifier également agilité et dynamisme sur route, or ce ne sont pas les deux mots qui caractérisent le mieux le SUV de Mercedes, qui offre des prestations routières convaincantes mais moins enjouées que celles du BMW X1.