2. Sur la route
Sous le capot, rien d’original non plus à part les appellations. Fiat a en effet repris les moteurs diesel dCi de Renault et les a simplement rebadgés Multijet. Hormis cette « différence », les blocs sont identiques et conformes aux normes Euro 6 grâce à l’utilisation de l’Adblue. Le Talento profite donc des Multijet Turbo de 95 ch, disponible en version Ecojet avec Start & Stop, Multijet Turbo de 120 ch, Ecojet Start & Stop TwinTurbo de 125 ch et Ecojet Start & Stop TwinTurbo de 145 ch.
Motorisé par le bloc 1.6 Multijet de 145 ch, notre véhicule d’essai bénéficiait donc d’une double suralimentation. Cette technologie procure grâce aux deux turbos un niveau de couple avantageux et une pleine exploitation de la puissance. Sur le papier, Fiat annonce ainsi 340 Nm dès 1 500 tr/mn. Une valeur largement ressentie derrière le volant. Le Talento offre un agrément de conduite très agréable en repartant sans trop rechigner dès 1 500 tr/mn même sur le 4e rapport. Cette souplesse se révèle bien utile en milieu urbain.
En revanche, concernant la puissance, les 145 ch laisseront sur leur faim les conducteurs. Pour doubler, par exemple, il ne faudra pas hésiter à rétrograder pour relancer le Talento. Une conduite dynamique qui entraîne malheureusement une conséquence connue : une hausse de la consommation. Sur un parcours varié (autoroute, nationale, départementale, ville) de 300 kilomètres, nous avons relevé 8,8 l/100 km au lieu des 6,1 l/100 km annoncés. Dans les faits, ce Multijet de 145 ch s’exprime plutôt mieux pour les gros rouleurs. L’étagement très long de ses derniers rapports freine en effet les surplus de consommation et accorde des vitesses de croisière efficaces.
En s’alliant à Renault, Fiat fait évidemment profiter son Talento des réglages du Trafic. Le confort de roulement est donc bien présent. La seule critique sur ce thème réside dans les sièges qui manquent de maintien dans les virages. Autrement, les longues distances peuvent s’effectuer sans craindre de se ruiner les reins. De même la tenue de cap est sans reproche. Des qualités qui confirment que le fourgon transalpin est un très bon « avaleur de kilomètres ». En revanche, face au trio Peugeot/Citroën/Toyota, le Talento pêche au niveau de l’agilité. La direction manque de fermeté et de précision notamment sur les petites routes de de nos campagnes.
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