Sécurité : un coup oui, un coup non, finalement ça sera non!

Pauvres de nous, usagers de la route. Ballotés de part et d'autre par nos politiques depuis le début de la semaine à propos des panneaux de radars, difficile de savoir sur quelles roues danser. Dixit Yannick Favennec, député UMP de Mayenne : « On nous prend pour des cons ».

Les députés montent au créneau suite aux annonces faites pour la sécurité routière. Vraiment à l'écoute de leurs électeurs ou la simple peur de perdre les prochaines élections, cela nous ne le savons pas. Tout comme les dessous du match Guéant/Fillion. D'après RMC, ces désaccords seraient bien plus qu'une querelle sur les radars automatiques mais une véritable bataille d'ego. Claude Géant étant entré dans les hautes sphères politiques depuis peu, il tente de se désolidariser du premier ministre et de se mettre les députés dans la poche. Et du côté du président Sarkozy ? Et bien, son silence laisse penser qu'il préfère laisser ses ministres se débrouiller.

Au final, c'est une annonce officielle du porte-parole du gouvernement, François Baroin, qui a essayé de clore la polémique hier soir en annonçant : « Certains parlementaires ont, certainement de bonne foi, compris qu'on remplacerait les panneaux avertisseurs par des radars pédagogiques. Il n'en est absolument rien. »

En ce qui concerne les radars pédagogiques qui pourraient être implantés en amont des radars automatiques, cela pourrait être 1 ou 2 kilomètre avant ce dernier et ce ne sera pas systématique.

On n'a pas fini encore avec cette histoire.