Sécurité routière : fin de l'impunité entre la France et l'Italie sur la route

La nouvelle arrivera probablement comme un soulagement pour les frontaliers qui partagent la route avec les Italiens, qui ne sont pas toujours des exemples de bonne conduite. Comme pas mal de voisins européens, l'impunité en cas d'infraction fait encore légion et il n'est pas rare de voir un véhicule immatriculé à l'étranger passer comme une trombe devant les radars automatiques par exemple. Mais ça sera aussi le cas des conducteurs français qui décident de jouer avec le feu en Italie.
C'est pour se mettre en conformité avec la directive européenne 2015/413 que l'Italie et la France ont mis en place un dispositif de collaboration et d'échange transfrontalier d'informations permettant de traquer les contrevenants des deux pays. Valable depuis le 1er Janvier, chaque usager de la route sera poursuivi dans son pays d'origine pour une infraction commise à l'étranger. Ces échanges d'informations existent déjà avec la Belgique, l'Espagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne et la Roumanie. Il existe aussi un accord bilatéral en Suisse.
Il faut savoir que depuis la mise en place des radars automatique, 21% des infractions relevées (50% en période d'été) sont le fait de voitures et de motos immatriculées à l'étranger. A contrario, il représente que 5% du trafic routier. Rien que pour les Italiens en France, c'est 414 000 flashs qui sont restés sans suite.
Emmanuel Barbe explique : « Il s'agit d'une mesure indispensable pour lutter contre les excès de vitesse, cause majeure d'accidentalité routière, mais aussi d'un pas supplémentaire vers l'égalité de traitement entre conducteurs français et étrangers, que le Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre dernier a voulu mieux assurer ».
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