Les premières images en direct de l'essai de l'Audi Q2 restylé + impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Le SUV urbain d'Audi se met à jour. S’il fait l’impasse sur l’hybride, le Q2 restylé s’offre de nouveaux équipements et quelques retouches esthétiques. Voici les premières images de l'essai, en direct de la région parisienne.
Ces images ont été tournées en direct le vendredi 5 février. Vous en visionnez un replay.
À première vue, Audi n’a pas sorti la grosse artillerie à l’occasion du restylage de son SUV urbain, le Q2. Le petit SUV est revu par petites touches. La plus visible concerne le bouclier redessiné pour s’harmoniser avec le reste de la gamme « Q ». Les feux profitent d’une nouvelle signature lumineuse avec, à l'avant, des phares LED de série. La palette de couleurs est agrémentée de cinq nouvelles teintes dont le « Vert Pomme », jusqu’ici inédit chez Audi. À bord, les changements sont tout aussi légers et concernent le pommeau du levier de vitesses, les aérateurs, un nouvel éclairage d'ambiance et quelques inserts décoratifs (sur la planche de bord et les repose-genoux). L’écran du système multimédia MMI grimpe à 8,3" et profite des services connectés qui permettent de contrôler à distance diverses fonctions et l'état de la voiture.
Sous le capot, Audi annonce trois blocs essence TFSI, dont le 1.5 de 150 ch, et deux blocs diesel TDI. Pas de nouveauté évoquée et aucune trace d'hybridation. Le pack d'assistances à la conduite intègre un nouveau système de conduite semi-autonome, qui gère accélération, freinage, maintien dans la voie, et s'aide de la lecture des panneaux de signalisation pour adapter la vitesse. Le volant est capacitif : le conducteur n'a qu'à le toucher pour prouver qu'il est attentif.
La gamme de l’Audi Q2 millésime 2021 débute sous les 28 000 € avec le moteur essence de 116 ch (30 TFSi) et la boîte de vitesses mécanique. Le cœur de gamme, lui, se situe aux alentours des 34 000 €.
Premières impressions de conduite
Sous le capot, le Q2 n’opère aucun changement. Pas d’hybridation en vue pour la simple et bonne raison que le SUV d’Audi repose sur la plateforme MQB dédiée aux motorisations thermiques. En France, l’offre se concentre sur l’essence avec un intéressant et vaillant 3 cylindres de 116 ch (30 TFSi) en entrée de gamme et une version de 150 ch à désactivation des cylindres (35 TFSi). Pour profiter de la transmission intégrale Quattro, il faudra vous orienter vers le 2.0 TDi de 150 ch.
Précisément celui de notre essai. Autrement dit, absolument pas la motorisation à recommander à la clientèle cible du Q2 : des citadins. Ces derniers auront davantage intérêt à s’orienter vers l’essence moins sujet aux futures restrictions de circulation et bien mieux adapté à la conduite en ville. Le Q2 35 TDi s’adresse aux montagnards et aux rouleurs. Il présente trois avantages : un fort niveau de polyvalence grâce à ses 4 roues motrices, un malus écologique réduit, ici de 450 €, et une consommation réduite d’environ 5,8 l/100 km relevée durant notre essai sur un parcours mixte.
En dépit d’un petit déficit à bas régime qui s’avèrent pénalisants en conduite urbaine, ce bloc peut compter sur un couple solide (360 Nm) pour offrir suffisamment de ressources au Q2 à mi-régime. Il est aussi bien accompagné par une boîte automatique S-Tronic à 7 rapports qui mise sur la douceur.
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