Radars : les avertisseurs de "zones dangereuses"
Même si toutes les revendications sont loin d'être écoutées, il semblerait que les fabricants d'avertisseurs de radar aient eu une oreille plus attentive de la part du gouvernement que nous autres usagers de la route. Le tout pour ne plus appeler un chat, un chat.
L'Afftac (l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite) avait tapé du poing sur la table quand la sécurité routière avait annoncé l'interdiction des avertisseurs de radar sur les routes françaises. Une volonté de piéger les usagers à l'approche des radars automatiques mais aussi la mise en danger « involontaire » pure et simple des sociétés créant les systèmes d'avertisseurs.
Depuis quelques jours, le gouvernement semblerait faire marche arrière en rencontrant l'Afftac pour trouver une solution alternative à l'interdiction. A cette suite, le ministère de l'intérieur fait passer un message : « S'agissant du respect de la limitation de vitesse, il a été convenu que les avertisseurs de radars seront transformés en assistants d'aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses. En complément des radars pédagogiques qui seront placés sur des secteurs routiers accidentogènes, les zones dangereuses seront ainsi signalées sur la longueur de l'itinéraire afin de permettre aux automobilistes d'adapter leur vitesse en fonction des limitations et des circonstances. »
En gros, les panneaux des radars automatiques seront quand même enlevés, mais les « avertisseurs » signaleront une « zone dangereuse » et non plus un point précis où se trouve le radar. Cela permettrait d'éviter les coups de freins brusques à l'approche d'une boite grise. En ce qui concerne les contrôles mobiles, ils ne pourront plus être signalés « précisément » par le système communautaire.
Cela permettra en premier lieu aux sociétés d'avertisseurs de s'adapter à une nouvelle manière de procéder et d'éviter de mettre par la même occasion la clé sous la porte. De son côté, l'état donnera l'appui à ces dernière pour donner les informations sur le trafic dans son ensemble.
Il faut maintenant attendre les prochaines semaines qu'un véritable accord soit mis en place entre les deux parties pour valider ce nouveau fonctionnement. Maintenant à nous de savoir si l'Afftac va lâcher les usagers de la route et la mobilisation actuelle maintenant qu'elle a obtenue ce qu'elle voulait ?
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