PSA : le retour aux USA est enfin en marche
Absent depuis de longues années des États-Unis, PSA va prochainement faire son retour en Amérique, comme en attestent la création d’une entité Amérique du Nord et le lancement de sa marque de mobilité Free2Move.
« We will be back », voici comment Carlos Tavares aurait pu annoncer le retour de PSA aux États-Unis. Mais le patron du groupe français n'a pas fait de déclaration fracassante. Ce projet a tout simplement été évoqué lors de la présentation du plan de croissance rentable Push To Pass.
Après les paroles, place aux actes. Ce retour s’effectuera progressivement. Il démarre tout d’abord par le lancement de services de mobilité avec les partenaires du constructeur. Dans un deuxième temps, seront déployées des offres de mobilité utilisant des véhicules du groupe pour mesurer l’intérêt des Américains pour les produits du groupe. S’ils plaisent, PSA commercialisera ensuite des véhicules en Amérique du Nord. Ce plan structuré devrait s'établir sur une période de 10 ans. Le but est clair : essayer de se faire une place sur un marché considérable où ont été vendues 16,6 millions de voitures l'an dernier. En termes d’organisation, cette nouvelle division ne sera pas rattachée directement à Carlos Tavares, qui a pourtant été patron de Nissan aux USA, mais à la direction des programmes et de la stratégie de PSA. Preuve que ce retour est encore très prudent.
Concrètement, c’est la marque Free2Move qui regroupe les services de mobilité de PSA et de ses partenaires (dans lesquels le constructeur a le plus souvent pris des participations) qui va s’implanter prochainement aux États-Unis. Le premier service lancé est celui de TravelCar, dans lequel PSA a pris une participation en 2016. Il s’agit d’un service consistant à offrir le parking aux automobilistes qui acceptent de louer à tarif réduit leur véhicule pendant la période où il est immobilisé. Déjà présent en France, TravelCar est lancé ce mois-ci à proximité des aéroports de Los Angeles et San Francisco, respectivement 2e et 7e plus grands aéroports du pays. C’est la première fois qu’une telle offre est proposée aux États-Unis.
Ce premier pas peut sembler encore insuffisant pour s’installer définitivement aux Etats-Unis, mais il s’agit en tous les cas d’un indice positif sur les ambitions du groupe français.
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