Prime à la casse : des règles plus sévères dès la rentrée ?
Victime de son succès, la prime à la casse coûte trop cher à l'État. Selon Le Parisien, des conditions plus strictes pourraient être en place dès la fin de l'été !
Nous l'évoquions en début de semaine : le succès de la prime à la casse pèse sur les finances de l'État. Le nombre de demandes continue de dépasser toutes les attentes. Alors que 280 000 primes ont été accordées en 2018, 220 000 dossiers ont été déposés au premier semestre 2019 ! Et une très large majorité concerne des ménages non imposables, qui touchent des sommes plus élevées (de 2000 à 5 000 €).
La loi de finances 2019 avait prévu un budget de quasiment 600 millions d'euros. Mais selon une source du Parisien, si le rythme reste le même, il pourrait y avoir 450 000 dossiers cette année et 900 millions d'euros de dépenses. 300 millions manqueraient à l'appel.
Conscient du problème, le gouvernement prépare donc des conditions d'attribution plus strictes. La surprise est le calendrier. Alors que l'on pensait que les changements se feraient au 1er janvier 2020, nos confrères indiquent qu'il devrait y avoir un tour de vis dès la fin de l'été. Leur source évoque une "situation d'urgence". Le gouvernement a notamment peur que l'argent manque rapidement et que des milliers de dossiers se retrouvent en souffrance comme ce fut le cas en 2018.
L'État veut aussi corriger des failles. Il a constaté que beaucoup de primes étaient destinées à des véhicules diesels assez vieux, l'aide étant accordé pour les ménages non imposables sur des diesels depuis 2011 (mais sous 122 g/km de CO2 quand même). L'idée pourrait être d'exclure les diesels Euro 5, ceux d'avant 2014. L'exclusion des véhicules hybrides et électriques haut de gamme semble aussi en bonne voie.
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