Prévention : le radar antichoc, pour sauver des vies
A l'heure actuelle, ces radars ne sont qu'en phase de tests. Vous pouvez en voir un sur l'A4 dans le sens Paris-province vers la bretelle de la N104. Ce radar permet de détecter les accidents qui auraient lieu sur les séparateurs de voies.
Les séparateurs sont ces énormes boucliers vert et blanc que l'on retrouve lors d'une sortie d'autoroute. Il permet d'absorber un choc en cas de sortie de route. Tout le dispositif de ce radar fonctionne de connivence avec ces séparateurs. En effet, ces derniers en phase de test sont munis de capteurs de choc et ainsi faire le relais avec le radar placé au dessus.
Dans les faits, si un véhicule percute le séparateur, le radar prend une photographie immédiatement de la scène et la transmet en SMS/MMS à un centre, intermutuelles-assistance (IMA). L'avantage c'est que cela réduit le temps d'alerte des secours et permet déjà à ces derniers de connaître l'ampleur des dégâts sur place et de l'adapter à la situation.
Mais ce dispositif a aussi un revers de médaille qui ne devrait pas plaire à tout le monde.
Il faut savoir que sur les 1500 séparateurs de voies, 5% d'entre eux sont changés toutes les années à cause de collisions plus où moins violente (20% en Ile de France à cause de la circulation). Il existe donc aussi les cas où le choc n'est pas très violent et ce qui permet à l'usager de reprendre la route après.
Le but de ce système de radar sera aussi de retrouver les propriétaires de véhicule qui ont endommagé le séparateur et lui présenter la facture de réparation ou de remplacement du système. Son prix : 20 000 euros (oui, oui le bout de plastique vert et blanc).
Aujourd'hui, le fonctionnement du dispositif de l'A4 est en test pendant un mois.
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