Volkswagen T-Cross : le petit dernier - Vidéo en direct du salon de Genève 2019
Manuel Cailliot, Olivier Pagès , mis à jour
Volkswagen présente de nombreuses nouveautés cette année, mais une des plus importantes est le T-Cross, le plus petit SUV de sa gamme, qui en compte désormais cinq. Découverte de ce dernier arrivé dans la catégorie des SUV urbains sur le stand du constructeur au salon de Genève.
Le Volkswagen T-Cross en direct du salon de Genève 2019
Volkswagen T-Cross : le petit dernier - Vidéo en direct du salon de Genève 2019
Avec un segment des SUV qui n’arrête pas de croître depuis plusieurs années et atteint 35% des ventes en 2018 dont la moitié de crossovers urbains, il est impossible pour un constructeur de ne pas avoir ce type de carrosserie dans sa gamme. Volkswagen l’a bien compris et propose désormais cinq SUV. C’était un secret de polichinelle. Il était évident que Volkswagen n’allait pas se contenter du T-Roc pour conquérir le segment des crossovers urbains. Il lui fallait un concurrent frontal pour les Renault Captur et Peugeot 2008.
Même si cela ne saute pas aux yeux immédiatement, Volkswagen est le constructeur généraliste qui possède le plus grand nombre de SUV dans sa gamme, suite à l’offensive lancée en 2016. Il y a donc aujourd’hui, le T-Roc (4,23 m), le Tiguan (4,48 m), le Tiguan Allspace (version 7 places du Tiguan, 4,70 m) et le Touareg (4,87 m) et maintenant le T-Cross (4,11 m). Cela portera à cinq le nombre de SUV dans la gamme de la firme de Wolfsburg.
Volkswagen a particulièrement travaillé la signature lumineuse que ce soit à l'avant ou à l'arrière.
Dévoilé en 2016 au Salon Automobile de Genève sous la forme du concept T-Cross Breeze, le T-Cross devient donc réalité. Premier constat, comme on pouvait s’y attendre, pas de révolution esthétique. Ce T-Cross est une sorte de T-Roc en réduction. Les seules touches d’originalité résident finalement dans la partie arrière avec un bandeau courant sur toute la largeur du hayon - plus vertical que celui du T-Roc d'ailleurs - qui intègre des feux à LED au design inédit. À noter dans le même genre, des projecteurs avant positionnés sur deux étages. La personnalisation sera limitée également puisque Volkswagen n’offrira que la possibilité d’avoir un toit noir. Développé à partir de la plateforme MQB A0 – la même que la Polo - , le T-Cross mesure 4,11 m et débarque donc sur un segment ultra-concurrentiel comprenant pas moins d’une quinzaine d’acteurs dont notamment les Renault Captur, Peugeot 2008, Opel Crossland X, Kia Stonic, Hyundai Kona, Citroën C3 Aircross, etc…
Comme on pouvait s’en douter, l’intérieur est très proche de celui de la Polo et de son grand frère le T-Roc. Il reste fidèle à la tendance actuelle avec un peu plus de fantaisie grâce à des rappels de couleur de la carrosserie au niveau du volant, de la console centrale mais également du bandeau de la planche de bord. Sur le stand, on avait un exemple avec une planche de bord plaquée d'un orange bien vif. Mais attention, comme remarqué sur la Polo et le T-Roc, cela a un impact sur la qualité des matériaux. Ainsi sur le T-Cross, que des plastiques durs, ce qui est toutefois le cas de beaucoup d’autres véhicules du segment. Il faudra aussi faire l’impasse sur le frein de parking automatique. La planche de bord pourra ainsi recevoir une instrumentation 100% numérique de 10,25 pouces, une première sur le segment des SUV urbains généralistes. L’écran multimédia en son centre mesure entre 6,5 et 8 pouces selon les finitions.
Dans le T-Cross, il y a de la place pour les passagers mais également pour les bagages grâce à la banquette arrière coulissante. La place centrale est difficile, car le tunnel de servitude est très imposant.
L’avantage d’arriver le dernier, c’est de pouvoir observer en détail les adversaires. VW semble avoir bien analysé le marché. Le T-Cross pourra recevoir ainsi une banquette arrière coulissante sur 15 cm – ce qui est encore rare dans la catégorie - . Le volume de chargement du coffre est compris entre 385/455 et 1 280 litres soit dans la moyenne haute de la catégorie. L’habitabilité arrière est également très intéressante que ce soit au niveau de l’espace aux genoux ou de la garde au toit grâce à un empattement de 2,56 m et une hauteur de 1, 55 m (+ 11 cm qu’une Polo). Dommage que le tunnel de transmission soit si imposant, surtout pour un véhicule uniquement disponible en traction.
Volkswagen mise sur un équipement très riche dès l’entrée de gamme
Si la composition de la gamme demeure classique, c’est surtout au niveau de sa composition que le constructeur allemand étonne. Contrairement à son habitude, il s’avère plutôt généreux. Ainsi, en entrée de gamme (T-Cross), le T -Cross frappe fort avec de série les airbags rideaux, le régulateur/limiteur de vitesse adaptatif, le détecteur de fatigue, le système anticollision, l’aide au maintien dans la voie, la banquette arrière coulissante, la radio avec écran 6,5 pouces avec volant multifonction et la climatisation. Le second niveau Lounge complétera cette dotation par les jantes 16 pouces, l’écran multimédia 8 pouces, le volant cuir et les essuie-glaces automatiques. La gamme se divise ensuite en deux finitions. L’une sportive : R-Line comprend les jantes 17 pouces, le kit carrosserie spécifique, la navigation, l’accès sans clé, les projecteurs 100% LED, la climatisation automatique bi-zone et les radars avant et arrière. L’autre, Carat hérite du même équipement si ce n’est l’affichage numérique et la recharge par induction en supplément. Tout cela peut être encore enrichi en piochant dans les options comprenant notamment l’aide au parking de dernière génération ou l’avertisseur d’angle mort.
Comme souvent une version de lancement dénommée « First Edition » sera réservable en ligne dès le mois de novembre à seulement 792 exemplaires. Élaborée à partir de la finition la plus haute, elle recevra en supplément les jantes 18 pouces, l’avertisseur d’angle mort, le système audio Beats 300W, une sérigraphie sur le montant arrière et une teinte Blanc Pur. Disponible uniquement avec le TSI 115 ch, elle sera commercialisée au prix de 26 300 € soit un avantage client de 1 320 €
Prime à l’essence
Sous le capot, des trois cylindres essence (TSI 95 ch BVM ou TSI 115 BVM/DSG) et un quatre cylindres (1.6 TDI 95 ch). Volkswagen prévoit que l’essence devrait représenter 88% des ventes majoritairement en boîte mécanique. Si on se base sur les prévisions de la marque allemande, la version la plus vendue devrait être le T-Cross TSI 95 ch Lounge.
La commercialisation du T-Cross débutera le 19 avril prochain, soit dans un peu plus d'un mois. Les tarifs ne sont pas tous connus mais ils débuteront à partir de 19 200 € soit 3 000 € de moins qu’un T-Roc, mais un écart en défaveur de l'allemand face à un Citroën C3 Aircross.
L'instant Caradisiac : ambiance décontractée
Sur le stand VW, l'ambiance est à la mixité et au jeunisme. J'espère que ce n'est pas parce que je commence à prendre des cheveux blancs que je remarque ça. Ce qui me le fait dire, ce sont les hôtesses, et les hôtes du stand. Autant d'hommes que de femmes pour nous accueillir et nous renseigner. Et la tenue est loin de ce que l'on pouvait voir il y a quelques années. En 2019, c'est jean, baskets, blouson léger sportswear. C'est frais, c'est léger, confortable, et ça n'empêche pas d'être joli(e) ou sexy.
Quatre mois avant ce salon de Genève, Caradisiac vous présentait déjà le nouveau T-Cross, dans un reportage tourné en présentation statique. À voir aussi pour en savoir plus encore sur ce modèle.
Volkswagen T-Cross : le petit dernier - Vidéo en direct du salon de Genève 2019
Reportage tourné le 25 octobre 2018.
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