Paris : 200 000 € d'impayés de fourrière pour les trottinettes
À Paris, plus de 197 800 euros de fourrière sont demandés à la société Lime, un opérateur de trottinettes électriques en partage. "Notre intérêt c'est de récupérer nos trottinettes le plus vite" déclare Arthur-Louis Jacquier, Général Manager de Lime pour la capitale.
Lorsqu'une trottinette électrique en partage est signalée comme gênante, la fourrière intervient, demandant à son propriétaire une amende de 35 euros + 45 de mieux pour la mise en fourrière. À ces 84 euros s'ajoute un forfait journalier de 10 euros. Le Canard Enchaîné affirme que les deux leaders du segment, Lime et Bird, s'en "contre-tamponnent".
250 engins électriques de l'opérateur Lime pourriraient en fourrière, un oubli qui coûterait à la société locative la bagatelle de 700 euros pièces de frais de garde… bien supérieur au prix de revient (300 à 400 euros). Un contentieux qui oppose la fourrière et la société qui affirme avoir été prévenue de l'affaire plusieurs semaines après la mise en fourrière. 206 trottinettes feraient partie du dit contentieux avec une facture s'élevant à 197 864 euros… soit 1 300 euros par unité électrique.
Arthur-Louis Jacquier : "Notre intention est bien de récupérer ces 206 trottinettes. Nous ne voulons pas les abandonner. Je suis sûr que nous allons trouver une solution avec la mairie, pour travailler en harmonie et sur le long terme. Notre intérêt c'est de récupérer nos trottinettes le plus vite possible. Cela nous coûte en moyenne 159 euros par engin. Au total, nous avons déjà récupéré en fourrière 859 trottinettes, pour la somme de 118 500 euros."
Un contentieux qui divise à en croire les dires de Christophe Castaner pour qui, la fourrière "ne paraît pas être une mesure proportionnée et adaptée car "la gêne causée aux autres usagers par ces véhicules est temporaire", une remarque loin du goût du premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire "on nous a accusés de ne pas en faire assez contre les trottinettes qui envahissent les trottoirs, et maintenant le gouvernement nous reproche d'en faire trop, c'est baroque !"
Source : www.leparisien.fr
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