Nouvelle Audi RS3 (2021) : les premières informations
La jeune légende RS3 chez Audi se refait une jeunesse avec une nouvelle génération qui reste à 400 ch, mais qui gagne quelques petites spécificités, comme le Torque Splitter.
L'Audi RS3 est déjà un mythe. Paradoxallement, pourtant, la berline compacte n'est là que depuis peu. Lancée pour la première fois sur la fin de carrière de l'A3 8P, la RS3 a surtout connu ses heures de gloires sur la version suivante 8V. Mais après six ans de carrière et une gamme A3 déjà renouvelée (8Y), il était temps pour la fine fleur du catalogue de passer également par le changement de génération.Si l'on pouvait croire à une dose d'hybridation sur le duo S3/RS3 en 2019 et 2020, Audi a vite coupé court à cette éventualité : la RS3 conserve sa recette plutôt exotique sur le segment, avec son moteur cinq cylindres 2.5 suralimenté.
En face, la concurrence est plus traditionnelle : Mercedes A45 S AMG, et BMW M140i, puisque le constructeur bavarois ne fait pas de variante radicale de la Série 1 en cinq portes. Pour trouver une rivale de l'Audi RS3 chez BMW, il faudra attendre la sortie de la nouvelle M2, même si le registre est légèrement différent (coupé). Surtout, la prochaine M2 pourrait tutoyer les 500 ch...
Même configuration, à une spécificité près
La nouvelle RS3 serait, grossièrement, une ancienne RS3 habillée différemment. Le cinq cylindres 2.5 est toujours à 400 ch, mais le couple atteint désormais 500 Nm (disponible entre 2250 et 5600 tr/mn), la boîte est toujours automatique à double embrayge, et la transmission est toujours une intégrale Quattro à coupleur Haldex.
Un moteur libérant ses gaz dans une toute nouvelle ligne dotée de valves entièrement variables. Précédemment, la RS3 n'avait que deux positions de valves (ouvertes, ou fermées). Cette fois, l'ouverture peut entièrement varier, et moduler le son.
La grosse nouveauté de cette RS3 se trouve à l'arrière. L'ensemble différentiel/embrayage multidisque de l'ancienne RS3 est remplacé par un embrayage multidisque piloté par demi arbre. Cette technologie vous dit quelque chose ? C'est normal, c'est ce que l'on trouve sur la nouvelle Volkswagen Golf R. Le nom change, les spécificités aussi (puissance et couple différents), mais la recette reste la même : Torque Vectoring sur la Golf R, "Torque Splitter" sur cette nouvelle RS3. Le but est d'avoir plus d'amplitudes dans la gestion du couple à chaque roue, puisqu'elles sont chacune contrôlées par un embrayage mutlidisque.
Et vous l'avez peut-être vu venir : cela a permis à Audi d'intégrer pour la première fois un mode drift sur la RS3. Oui, vous avez bien lu. De plus, Audi annonce l'arrivée des pneus semi-slick (Pirelli Trofeo R) au catalogue en option. Une monte spéciale qui est adaptée au mode "RS Performance", spécifique à cette nouvelle RS3, et adapté à un usage piste.
Souvent critiquée au chapitre du freinage, la RS3 devrait tenter d'inverser la tendance. L'ancienne génération avait beau avoir 8 pistons, ça freinait fort, mais pas longtemps. La faute à un refroidissement faiblard et mal pensé. Audi avait ensuite corrigé le tir sur le restylage en installant de mini écopes fixées (avec rislans !) un peu à la va-vite sur les bras inférieurs. Cette fois, Audi annonce avoir particulièrement travaillé le flux d'air entrant dans les passages de roues.
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