Musique et moto : Portrait par Sanseverino
Cette chanson évoque la vie qui grouille dans les embouteillages et dessine à l'occasion un très joli portrait de motards.
C'est tout l'art du texte et de la musique de Sanseverino au service de la moto et des aventures dans les embouteillages.
On est un peu jaloux qu'ils arrivent avant nous
Mais on les laisse passer, dans les embouteillages
Quand les motards te font merci avec les pieds, merci avec les pieds
Ce ne sont pas des êtres humains, mais une espèce de Martien-Terrien
Ils ne connaissent pas la langue des mains
Il faut les voir foncer libres comme l'air
Heureux comme des goélands, ils ont l'air épanoui
Un casque sur la tête et à leurs mains des gants
Ils font tout sur leur moto mais la seule chose qu'ils ne pourront pas
C'est dormir en roulant sinon le drap s'envolera
Tu comprends
Plus un mot et place au poète :
Musique et moto : Portrait par Sanseverino
Et en Live au Théâtre Barbey le 8 décembre 2007 :
Musique et moto : Portrait par Sanseverino
On est un peu jaloux qu'ils arrivent avant nous
Mais on les laisse passer, dans les embouteillages
Quand les motards te font merci avec les pieds, merci avec les pieds
Ce ne sont pas des êtres humains, mais une espèce de Martien-Terrien
Ils ne connaissent pas la langue des mains
Il faut les voir foncer libres comme l'air
Heureux comme des goélands, ils ont l'air épanoui
Un casque sur la tête et à leurs mains des gants
Ils font tout sur leur moto mais la seule chose qu'ils ne pourront pas
C'est dormir en roulant sinon le drap s'envolera
Tu comprends
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n'auras plus d'ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers
Les filles sont en voiture
Contrairement aux motards qui eux sont en moto
Bien qu'il y aient des filles en moto
Mais sous leurs cuirs, on ne les voit pas bien, on ne voit pas leurs seins
Surtout que sous un casque, on peut pas deviner
Si cest un vieux hippy, un vieux skinhead ou une pure beauté
Si par hasard, dans un embouteillage tu croises la femme de ta vie
Mais assis à côté d'elle, il y a déjà un petit mari barbu mais gentil
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l'air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro
Remballe ton sourire de veau, tourne la tête pour ne pas avoir l'air idiot
Et fait semblant de réparer ta radio, de redresser ton rétro
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n'auras plus d'ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n'auras plus d'ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers
Virgule
Quand les filles se maquillent dans les rétroviseurs
Moi j'ai même pas peur quelles oublient de freiner
Les routiers, du haut de leurs cabines
Les traitent de femmes au volant
Mais en secret, ils aimeraient bien les emmener
Amoureux des sirènes
Les ambulanciers sont les marins des départementales
Salauds de séducteurs ils ont une infirmière dans chaque hôpital
Ils collectionnent les filles, ils multiplient les aventures
Et leur spécialité c'est l'amour en voiture
Sais-tu qu'il y a des infirmiers qui soignent les blessés
En leurs mettant des disques et des cassettes
La musicothérapie au service de la fracture ouverte
Pour un lumbago, Nougaro ou bien Django
Une jambe cassée, AC/DC et c'est soigné
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n'auras plus d'ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L
Dans les embouteillages, tu penses autant au temps qu'au temps
Où tu n'auras plus d'ongles et où tu te mangeras les dents
Les Harley à crédit, les Japonaises débridées
Passent entres les camions citernes et les 4L de pompiers.
Merci Monsieur Sanseverino.
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