MotoGP - Grande Bretagne J.3 : courses annulées, Silverstone c’était Waterloo !
Que d’eau, que d’eau… et des questions. Ce Grand Prix de Grande Bretagne n’a jamais eu lieu sur un tracé de Silverstone gorgé d’eau et au bitume si mal refait qu’il a été un danger permanent pour les pilotes depuis vendredi. Des questions restent posées et d’abord comment n’a pu en arriver là. Le public venu nombreux malgré la pluie battante en a été pour ses frais. Car même l’idée de remettre la partie le lundi a été rejetée et notamment par Honda.
Car courir un lundi parce qu’il a plu un dimanche, ça s’est déjà vu. Mais ce qui a été possible au lointain Qatar n’a pas été applicable sur l’île de la Grande Bretagne pourtant a priori plus proche. La majorité, néanmoins menée par Honda, a rejeté cette hypothèse, prenant la responsabilité d’écœurer les fans. Au HRC, on a argué le fait que l’on avait un test programmé en Aragon et que l’on ne pouvait pas perdre une journée de plus. On sait aussi que Marc Marquez reste leader du championnat avec 59 points d’avance mais un Grand Prix en moins à disputer…
Reste Silverstone. L’entreprise qui a fait les travaux est la même qui a travaillé sur le site il y a plus de 20 ans. Avec visiblement autant d’incompétence. Rouler avec une MotoGP sur ce tracé relevait bien de l’inconscience. Entre les bosses et un drainage inefficace, y courir n’est définitivement pas raisonnable.
Le désastre était pourtant prévisible. Avant même l’arrivée du paddock, des voix s’étaient élevées pour prévenir de l’état catastrophique de la piste. Mais tel le Titanic, le MotoGP est allé droit sur l’obstacle et le naufrage annoncé a bien eu lieu. Ce dimanche, c’était morne plaine sur un site de Silverstone aux airs de Waterloo. Le calendrier des Grands Prix peut aussi penser au Brexit !
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