Moto GP - Italie D.1: Dani Pedrosa veut aussi enfermer Simoncelli à l'asile

Qu'on se le dise, au Mugello, il n'y aura pas de calumet de la paix qui sera fumé. La hache de guerre est même toujours déterrée entre un Dani Pedrosa rancunier qui rumine encore contre son bourreau du Grand Prix de France Marco Simoncelli. Celui-ci aurait bien voulu une trêve et cherchait le geste d'apaisement au moment de la conférence de presse d'avant les hostilités. En vain, et on a vu un Pedrosa particulièrement remonté lui envoyer une volée de bois vert d'autant plus significative qu'elle tranche avec la traditionnelle réserve monotone de ses habituelles prises de position :

« Si quelqu'un a encore des doutes sur le fait qu'il faut l'enfermer, c'est incroyable" a ainsi lâché le pilote du HRC en parlant de l'Italien assis près de lui. "Ce qu'il montre en piste est assez clair. A l'Estoril, il plaisantait sur la possibilité qu'on puisse l'arrêter, mais il en a peut-être besoin parce que sur sa tête il n'y a rien d'autre que des cheveux. » Fermer le ban !

Ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, Dani a aussi tenu à réspondre à ceux, compatriotes, qui ont été à l'origine de cette rumeur d'accident avec une Supermotard qui lui aurait occasionné une nouvelle blessure à la clavicule. Et, de fait, une prolongation de son absence des paddocks voire la nouvelle intervention chirurgicale:

« Vous croyez que je suis stupide ou quoi ? Je n'ai pas touché une moto. Je suivais mes soins et un morceau de la clavicule s'est tout simplement “ouvert” [avant le Grand Prix de Catalogne] : dès que je faisais de l'exercice, le morceau d'os bougeait et ça me faisait mal. Je me suis reposé pendant quelques jours pour voir si ça allait mieux, mais la douleur est restée la même. Nous avons donc fait des analyses, des radios, et nous avons finalement décidé de fixer l'os. Une nouvelle opération a été nécessaire, après quoi j'ai senti que ma clavicule était redevenue très solide. » Remonté le garçon !