Moto GP : Ducati et Monster se penchent sur le cas Crutchlow
Le sort de Cal Cruthlow intéresse décidément beaucoup le paddock du Moto GP en ce moment. Après le Grand Prix des Pays-Bas, il a permis à la Grande Bretagne de retrouver la position de pointe d'une grille de la catégorie reine des Grands Prix après douze saisons de vacance alors qu'à ce stade de la campagne 2013, il a déjà trois podiums à son actifs, acquis à l'issue les quatre dernières épreuves.
Il a été envoyé, avec d'autres, en Argentine pour faire la présentation de la future échéance 2014 qui s'annonce des plus passionnées. Enfin, Carmelo Ezpeleta, soit le taulier du milieu, a clairement affirmé qu'il était devenu une figure incontournable de son spectacle, conseillant même Yamaha de le garder dans ses effectifs.
D'une année sur l'autre, ce n'est rien de dire que l'ancien champion du monde de Supersport a fait son chemin. Seulement voilà, l'horizon est bouché pour le sujet de sa gracieuse majesté qui en a assez de jouer les pilotes privées. Il veut maintenant être bien payé et avoir le statut d'un pilote officiel. Un message qu'a reçu Ducati qui s'est rappelé à son bon souvenir en reprenant langue avec lui. Borgo Panigale l'avait pourtant roulé dans la farine en 2012 en lui faisait miroiter monts et merveilles avant de couper le contact et de choisir son équipier d'alors Dovizioso.
A présent, il est envisageable de le voir retrouver l'Italien comme au bon vieux temps de Tech3, au grand dam d'un Nicky Hayden dont le contrat va arriver à échéance. Attention tout de même, les Etats-Unis constituent le plus gros marché pour Ducati et, pour le moment, ce n'est pas avec Ben Spies que la marque peut se faire remarquer auprès de cette clientèle stratégique.
Ceci dit, la carte Yamaha n'est pas encore totalement à écarter. Certes, il n'y a pas de places au sein des trois diapasons pour un nouveau pilote d'usine. Mais la marque peut envisager de lui fournir une M1 plus proche de celle de son duo officiel tandis que Monster serait prêt à bourse délier pour lui mettre du beurre dans les épinards.
Car le marché britannique est le premier en Europe pour cette enseigne qui ne veut pas perdre sa perle rare. Pas plus d'ailleurs qu'Hervé Poncharal puisque le même blason constitue son investisseur titre depuis déjà 2009.
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