Moto GP - Ducati: Bernd Gobmeier a une dent contre Bridgestone
Après les deux premiers Grands Prix de cette saison 2013 de Moto GP, le nouveau patron de Ducati Corse s'est fait une idée bien arrêtée sur les subtilités et les joies du manufacturier unique. Un principe de fonctionnement qu'il a pourtant déjà connu lorsqu'il oeuvrait pour BMW dans un Superbike soumis aux mêmes règles avec Pirelli.
Mais l'homme placé par Audi doit maintenant composer avec une Desmosedici au sous-virage rédhibitoire et parler avec les Japonais de Bridgestone qui apparaissent décidément moins ouverts que les Italiens précédemment cités. Une conjoncture qui semble agacer Bernie, si l'on en juge par ses commentaires au retour du Grand Prix des Amériques du côté d'Austin :
« Les informations que j'ai de la part de Bridgestone est qu'ils ne changent jamais rien » s'agace le boss. « Cela veut dire que nous devons adapter notre moto à leurs spécifications ce qui est très difficile. Normalement, les difficultés que nous rencontrons pourraient être réglées sans le moindre problème en deux semaines par Bridgestone. Mais ils ne bougent pas. Nous dépensons énormément de temps et d'argent pour régler un problème qui pourrait être résolue en deux semaines sans dépenser un sou. »
A ceci on pourrait répondre que la règle est la même pour tous tandis que le principe de l'uniformité veut qu'il annihile toute marge de manœuvre technique pour un constructeur. Dommage certes, mais c'est aussi économiquement pour le bien de tous dans une conjoncture désastreuse qui tournerait à la catastrophe au moindre déclenchement d'une course à l'armement. Ce qui induit le fait que Ducati va devoir refaire une moto au standard Bridgestone s'il veut retrouver le sommet.
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