Moto GP 2008: Pression sur Bridgestone ? Ezpeleta répond

La déclaration d'Hiroshi Yamada, soit le boss de Bridgestone en Moto GP, voulant qu'on ne lui laisse pas le choix quant à l'approvisionnement de Valentino Rossi l'an prochain, sous peine de se retrouver en dehors du paddock à l'heure d'une décision sur un éventuel manufacturier unique, a obligé Carmelo Ezpeleta à sortir de sa réserve. Pour donner son interprétation des faits. Qui, sous la volonté d'une dénégation, est en fait un exercice de nuances qui confirment bien de sombres tractations :
« Avec Bridgestone nous avons d'abord parlé des aménagements réglementaires sur le nombre de pneus et de séances d'essai. Après je leur ai parlé de Rossi, mais je l'ai déjà fait par le passé pour d'autres pilotes. » On ne saura jamais qui, ni quand, ce genre de conjoncture ne s'étant néanmoins pas produit souvent dans l'histoire récente du Moto GP.

Ezpeleta poursuit : « J'espère qu'ils arriveront à un accord. Valentino est important pour le championnat, et un jour il se retirera. Je ne peux pas influencer les gens pour leur dire « fait ci » ou « fait ça ». Mais je demande des éléments sur les motos, les pneus, pour plein de choses, pour plein de pilotes. C'est mon boulot et je le fais. »
Intéressant point de vue lorsque l'on sait que la Dorna n'est en fait officiellement chargée que de l'aspect commercial du championnat. Le reste appartient, en théorie, à la FIM. Une FIM qui brille par son absence dans ce débat fondamental. Aurait-elle définitivement cédé à l'adoration du veau d'or ?
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération