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Voici un nouvel adage qui pourrait bien faire florès du côté des customs d'exception. L'enseigne Big Dog a décidé de jouer ICI sur les effets collatéraux de leurs machines sur les conventions sociales les plus établies. En l'occurrence, elle les ferait voler en éclats.

S'il y a seulement quelques décennies la notion de la moto de luxe relevait de la plus strict incongruité, les moeurs et le temps se sont chargés d'en faire une réalité. Le phénomène tuning en général, qui laisse libre court à tous les fantasmes, et la niche custom en particulier, ont fini par une lente sédimentation à créer leur code, à trouver leur client et à créer leur marché.

Outre Atlantique, une tendance têtue largement relayée dans nos contrées fait florès. Celle à vouloir à tous prix élargir et décorées de manière ostentatoire, sans oublier l'incontournable énorme gommard qui pose la machine et son propriétaire parmi les vertueux de la préparation extrême.

L'idée est perso du côté de San Diego. Une enseigne spécialisée dans la vente des produits de Milwaukee et passionnée par son métier. Du genre à accommoder les restes et en faire un plat principal prêt à servir à l'usine pour le « rider » lambda.

Qu'on se le dise, les « riders » de Harley n'ont rien de bon père de famille. Ils auraient même tendance à vouloir s'occuper de leurs jeunes progénitures, pour peu qu'elles croisent leur chemin. Voici du moins le message sulfureux distillé par la marque dans sa récente communication.

Voici un constructeur allemand déniché ICI qui semble bien être décidé à confirmer la réputation teutone d'en pincer pour les réalisations puissantes et gigantesques. Avec sa progéniture qu'il a baptisé Gunbus, il s'est donné un style que l'on ne demande qu'à voir sur la route, pour se persuader de sa viabilité.

Présentation des personnages : Fred Krugger : belge de 37 ans (né à Malmedy en 1970), tombé dans la marmite tout jeune, poussé par ses parents eux même passionnés par la chose, débute rapidement la compétition dans le motocross comme le veut la tradition belge et les bêtises - bricolages à deux roues.

Comme le nom ne l'indique pas, voici une réalisation bel et bien gauloise qui a fait sensation dans le landernau du championnat mondial et européen des customs indépendants. Un milieu où l'esthétisme est roi, et où les bécanes sont d'abord là pour le plaisir des yeux plus que pour leur réelle capacité à rouler.

Triumph n'en a peut être pas fini avec ces nouveautés. Alors que l'attention est focalisée sur la toute proche arrivée d'une sœur cadette à la Speed Triple, la famille custom du blason pourrait bien aussi commencer à tourner à la fratrie. A côté de l'ostentatoire Rocket III apparaîtrait ainsi un greffon en bicylindre, du genre dans les 1 540 cc.

L'histoire de la moto, loin s'en faut, ne se limite pas à des « success stories » nippones, ni à des survivances européennes de l'Ouest non moins alléchantes. Des blasons situés au delà de ce que l'on appelait au siècle dernier le rideau de fer ont aussi fait leur part, avant de péricliter.