Mondial de l'Auto - Le journal du soir de la rédaction (12 octobre) - Comment définir aujourd'hui le plaisir automobile ?
Longtemps, le plaisir automobile a été assimilé à la vitesse. Aujourd'hui, l'éclosion des autos écologiques, la multiplication des radars modifient sans doute les sensations éprouvées au volant. Alexandre Bataille, Pierre Desjardins et Olivier Pagès nous disent sur le ton de la confidence ce qu'ils apprécient encore quand ils se déplacent en voiture.
On croyait les salons de l'auto moribonds. Le Mondial de l'Auto ressuscite. On pensait qu'on ne rêvait plus d'automobiles, les visiteurs du salon se pressent, nombreux, sur les stands Ferrari et consorts pour observer les autos les plus rapides du monde. On pensait que la notion de vitesse même était dépassée, elle fait donc toujours fantasmer.
Mais alors, rien n'a changé dans l'univers de l'automobile ? Pas exactement, l'avènement des nouvelles technologies, la nécessité de penser au remplacement des motorisations thermiques, la multiplication des radars, tout cela a au moins un impact commun : difficile désormais pour l'automobiliste de rouler un peu vite, disons de ressentir des sensations fortes au volant.
Cela signifie-t-il que le plaisir de conduire n'existe plus ? Qu'il s'est déplacé ? Confidences de nos journalistes.
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