Mini Countryman : le Mini taille XL - En direct du salon de Paris 2024
La dernière génération de Countryman n'a plus rien de "Mini" ! C'est même un SUV plutôt costaud. Il existe à la fois en versions électriques, mais aussi thermiques, et même sportive John Cooper Works. On le (re)découvre sur le stand de la marque au Mondial de l'auto 2024.
Il suffit de quelques chiffres pour illustrer la crise de croissance qu'a subi le Mini Countryman. La première génération mesurait 4,10 m, la seconde 4,29 m, et ce dernier opus s'étire encore de 14 cm, pour atteindre les 4,43 m. Il a tellement grandi qu'il a laissé une place sous lui pour le nouvel Aceman, qui avec ses 4,07 m est finalement équivalent au premier Countryman...
Il se retrouve ainsi, avec son gabarit plutôt maousse que Mini, en concurrence avec les BMW X1 (dont il reprend plateforme et une partie des moteurs), Peugeot 3008, Mazda CX-30, et autre Alfa Romeo Tonale.
Son style se virilise aussi de génération en génération. Et cette troisième génération se retrouve plus cubique que jamais, comme pour montrer que le Countryman est un vrai SUV. Même les optiques se font plus géométriques, s'éloignant des codes de Mini d'antan... En tout cas, cela ne pénalise pas le coefficient de pénétration dans l'air (Cx), qui s'établit à 0,26.
Dans l'habitacle, on retrouve toutefois une ambiance typiquement Mini, avec une instrumentation centrale circulaire, déployée dans tous les nouveaux modèles, de 24 cm de diamètre, et qui utilise le Mini operating system 9, qui est à la fois fluide et ergonomique, personnalisable et connecté.
La qualité de finition est tout à fait correcte, et la marque utilise un nouveau revêtement de planche de bord en tissu visuellement agréable, mais au toucher un peu rêche.
Les places arrière sont correctes au niveau de la place aux genoux tandis que le volume de coffre profite à plein de l'accroissement des dimensions. Il s'établit à 460 litres banquette en place, et 1 450 litres banquette rabattue, cette dernière étant coulissante sur 13 cm également.
Mécaniquement parlant, le Countryman propose à la fois des motorisations thermiques, dont la puissance s'étale de 170 ch pour le 3 cylindres 1.5, ou 300 ch pour la version de pointe 4 cylindres JCW (John Cooper Works).
Mais il propose surtout, et c'est sur celles-ci que Mini insiste (et les a d'ailleurs présentées avant les thermiques) des versions 100 % électriques.
Il y a d'abord la "E", forte de 204 ch et 250 Nm, qui peut parcourir 462 km en parcours mixtes. Il y a ensuite la version ALL4 4 roues motrices SE, qui pousse le curseur de puissance jusqu'à 313 ch (494 Nm de couple), ce qui commence à causer. L'autonomie est alors de 433 km.
Les deux versions partagent la même batterie de 64,7 kWh de capacité. Elle se recharge jusqu'à 22 kW de puissance en courant alternatif, sur les bornes publiques, et monte à 130 kW en courant continu sur les bornes rapides.
L'instant Caradisiac : de l'air, de l'air
Sur le stand Mini comme sur le stand BMW, la foule était plus que dense durant les journées presse. Il faut dire que les deux marques présentaient de très nombreuses nouveautés. Les Neue Klasse chez BMW et d'inédites versions John Cooper Works chez Mini. Et sincèrement, on cherchait désespérément un peu d'air frais autour des autos du stand, y compris autour de ce Countryman, qui a pourtant été dévoilé il y a plus d'un an maintenant.
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