Voilà un motard heureux. Le septuple Champion du Monde de Formule 1 à la retraite, qui se fait plaisir tout en assumant les risques dans le championnat teuton de Superbike, a reçu ses cadeaux de Noël bien avant l'heure, tout comme l'an passé où il avait chevauché la Desmosedici de Grand Prix.
La marque aux trois diapasons a, le moins que l'on puisse dire, bien réussi l'esthétique de sa sportive petite cylindrée. En effet, quel que soit le côté ou l'angle que vous choisissez, la dernière (en date) YZF 125 cm3 flatte la rétine… Tête de fourche agressive à souhait, carénage et coque arrière taillés à la serpe, cette petite pistarde reprend l'idée déjà annoncée par Yamaha avec son R1 millésime 2002… En un mot, un seul, cette moto est BELLE !
La dernière manche du 600 Superstock que recevait le très beau tracé de Portimao au Portugal a tourné à un duel musclé entre Gaulois et Grands Bretons puisque à nos Baz, fraichement titré, et Gines se sont opposés Rea et Linfoot, tout ce beau monde s'égayant sur l'arme absolue cette saison dans la catégorie, la Yamaha R6.
L'enjeu suprême ayant été adjugé depuis le dernier rendez vous de Magny Cours, au grand bénéfice d'un Loris Baz que l'on pourrait bien retrouver en Superstock 1000 avec une Yamaha l'an prochain, le bouquet final du 600 Superstock à Portimao manque quelque peu de saveur.
En signant la pole provisoire à l'issue de la première séance de qualification de cet inédit rendez vous du mondial Superbike à Portimao, Troy Corser a fait savoir qu'il comptait bien saisir sa dernière opportunité de s'offrir enfin une victoire avec une R1 avant de rejoindre BMW l'année prochaine.
Le Moto GP a franchi le pas technique du manufacturier unique se faisant ainsi l'écho de certaines préoccupations portant sur le coût de la discipline et la sécurité des pilotes.
Valentino Rossi essaiera bel et bien une Ferrari de Formule 1 tandis que son engagement pour la manche du championnat du monde des rallyes en Grande Bretagne a été confirmé sur une Ford Focus WRC.
Alors qu'il était assez enthousiaste sur son potentiel à l'abordage d'un circuit de Valence détrempé, Jorge Lorenzo a totalement déchanté une fois l'asphalte asséché. Sa séance de qualification a en effet été catastrophique, se retrouvant lors de l'entame des hostilités à quatre secondes des meilleurs et à vingt minutes de la fin, anonyme dix huitième.
A part sa victoire en 2004, on ne peut pas dire que Valence soit un terrain favorable pour un Valentino Rossi qui y a souffert le calvaire l'an passé et perdu son titre en 2006.
Voilà le premier écho concret enfin positif au projet de remplacement d'une 250 qui est devenue depuis la semaine dernière et la retraite précipitée de KTM annoncée à la fin de l'année, comme l'antre du seul groupe Piaggio.
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