L'environnement de Ducati en Moto GP devrait sérieusement « s'italianiser » en 2011. Car si Valentino Rossi va se s'habiller en rouge, il est un autre transalpin qui va retrouver la marque qu'il a fait débuter en Moto GP et avec qui il compte sept victoires.
D'un côté un organisateur, la Dorna, en qui la FIM a fait confiance pour gérer sa vitrine Moto GP qui se veut l'élite de la vitesse moto. De l'autre, le MSMA, soit la commission des constructeurs qui n'est pas la dernière à donner son avis sur la réglementation technique au sein d'une Commission des Grands Prix dans laquelle le collectif des écuries, l'IRTA, essaie de faire entendre sa voie.
La première saison de Sylvain Guintoli en mondial Superbike pourrait paraître quelque peu terne à côté de celle d'un équipier qui joue le titre sur la même moto. Certes, Leon Haslam n'en est pas à découvrir la catégorie, mais il n'en reste pas moins que jusque là, le Français n'a pas pu arranger les affaires de son binôme en piquant de précieux points au rival de chez Aprilia, Max Biaggi.
Une semaine après sa première victoire de GP à Lommel, Ken Roczen s'exténue à tenter de revenir sur Marvin Musquin, imperturbable. Avec ses deux abandons sur ennuis mécaniques, et une première manche au GP de France catastrophique, le retard semble irrécupérable.
Carmelo Ezpeleta peut être soulagé, du moins pour encore une saison. De Brands Hatch, où s‘est déroulé ce week-end un meeting du British Superbike qui a profité à l'invité de marque Tom Sykes et donc aussi à Kawasaki, est venue la délivrance : Suzuki sera de la partie en Moto GP en 2011.
Sa situation est délicate à six courses de la fin de la présente saison du mondial Superbike, puisqu'il compte pas moins de soixante points de retard sur son rival pour la course au titre. Mais Leon Haslam ne baisse pas les bras et garde l'espoir d'un revirement de situation face à un Max Biaggi qui s'est arrogé les faveurs du pronostic.
Dans une ambiance générale qui se tend de plus en plus entre le mondial Superbike et le Moto GP au fur et à mesure que ce dernier s'apprête à faire entrer le litre de cylindrée dans son paddock, les Flammini n'ont pas manqué l'occasion de pérenniser leur soutien technique avant la fin de la présente saison.
Alors que les équipes sont au travail pour monter les structures à Loket, revenons un instant sur le dernier GP de Lommel. Chez Suzuki en MX 1, on aurait espéré mieux du passage du mondial sur le circuit de motocross de Lommel. Même si dans l'ensemble, ce n'est pas mauvais, c'est en tout cas insuffisant pour reprendre des points au leader, Antonio Cairoli.
Chez Suzuki, on l'attendait depuis longtemps, une victoire en championnat du monde de motocross MX 2 de Ken Roczen. Le brillant pilote Allemand avait gagné des manches, mais il n'était pas parvenu à gagner un GP, c'est fait. Dimanche, dans le sable de Lommel, Ken a conjuré le sort, vu ses problèmes techniques, deux fois, et des chutes de pilotes devant lui.
Il faut toujours le rappeler pour mieux s'en persuader, Suzuki est bel et bien le quatrième constructeur officiellement engagé dans le championnat Moto GP. Une réalité dont on a effectivement du mal à s'en convaincre, tant les résultats du blason d'Hamamatsu sont calamiteux avec sa GSV-R.
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