Au retour des box du team Kawasaki, les impressions d'Olivier Jacque différaient totalement de ceux de son voisin de pallier : " Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une séance de qualifications aussi excitante. Notre stratégie a bien marché et j'ai obtenu mon meilleur résultat de qualifications en Moto GP.
Septième sur la grille d'un Grand Prix qu'il aborde physiquement diminué, Randy De Puniet n'avait pas de quoi se mettre la tête dans le sable en rentrant au box des verts. Sur le sec, son épaule douloureuse ne lui aurait sans doute pas autorisée ne serait-ce que la douzième place au vu des performances affichées pendant les essais libres accomplis dans ces conditions.
Ce n'était pas vraiment la grande forme du côté de nos vaillants Gaulois. Tombés au combat, l'un en terre de Chine et l'autre sur son sol sacré, O. J et Randy se ressentaient encore de leurs blessures contractées en campagne. D'où des chronos passables sur une machine que tout le monde regarde avec intérêt.
Le Grand Prix d'Italie Moto GP de ce week end verra quelques nouveautés techniques surgir dans le paddock. Des évolutions qui marquent l'entrée dans une seconde partie de la saison primordiale avec pas moins de six épreuves à disputer en huit semaines. Trois écuries sont concernées par la démarche, soit Ducati, Kawasaki, mais aussi Yamaha.
Victime d'une vilaine chute lors des essais du Grand Prix de Chine, il avait dû laisser sa place à Fonsi Nieto pour son épreuve nationale. Un vrai crève cœur : « Renoncer à ma course à domicile, au Mans, fut vraiment très dur, mais physiquement, je ne pouvais pas courir.
Il a mené son Grand Prix national, mais il y a également rapidement chuté. Entre joie, peine et douleur, Randy De Puniet a quitté le Mans avec des sentiments mitigés. Mais l'heure n'est plus aux tergiversations, Kawasaki veut passer la vitesse supérieure et il faut démontrer que l'on mérite sa place.
Olivier Jacque se dit près à reprendre le combat. Le Français, blessé au bras en Chine, a été obligé de faire l'impasse sur son Grand-Prix National. C'est d'autant plus dommage que les conditions lui auraient parfaitement convenue. C'est donc très frustré que ce dernier à regardé le Grand-Prix de France devant son écran de télévision.
Déraisonnable. C'est ainsi que je qualifierais ce qui se passe en MotoGP cette année. On apprend déjà les premières tractations pour les contrats de 2008. D'ordinaire les premiers balbutiements de négociation arrivaient à Assen, ce qui était trop tôt, mais là cela commence au Grand-Prix de France au Mans.
Avec sa victoire signée au Mans, mais aussi au travers de son parcours initiatique probant en Grand Prix chez Suzuki depuis 2005, Chris Vermeulen n'est plus loin de se voir catapulter au firmament des pilotes.
Ironie du sort, c'est ce week end au Mugello, dans le cadre du meeting du Moto GP, que devrait se décider pour une bonne partie les grandes lignes de la future réglementation du Superbike. Un sujet brûlant d'actualité puisque les marques japonaises s'opposent à Ducati quant à l'introduction en course de sa 1098.
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