L'entame de la saison des Grands Prix au Qatar n'a pas été vraiment positive pour nos pilotes tricolores. En MotoGP, Loris Baz a chuté, en Moto2, Johann Zarco s'est fourvoyé dès le départ et en Moto3, Masbou a traîné sa Peugeot Mahindra tandis que Quartararo étant en manque de sensations avec sa KTM.
Il y a quelques jours nous vous soumettions une CB 1100 type II statutaire qui remettait dans l'air le retour du café racer. Ce dernier genre se caractérise cependant par un style dépouillé et même léger, ce qui est un peu contraire à la plus grosse des CB. Mais dans la famille, il y aussi des 300 proposée sous certaines latitudes.
La relève de la CBR1000RR, ça fait maintenant un baille que la rumeur en parle. Il est vrai que face aux dernières nées européennes et aux compatriotes japonaises récentes, le missile de Tokyo fait maintenant office d'obus d'une guerre passée. Mais l'idée de sa relève n'est pas un pétard mouillé.
La veine vintage fait florès et ce retour aux fondamentaux est à la fois une tendance et une nécessité. Une union frappée d'un sceau pragmatique face à une répression routière qui dissuade du moindre écart sous peine de tout perdre.
Marc Márquez est le premier à le reconnaître : il revient de loin au Qatar avec une Honda qui, il y a seulement quelques jours, ne semblait guère capable de jouer aux avant-postes. Mais le travail et le talent se sont conjugués pour faire des miracles.
Marc Márquez a le sourire soulagé de celui qui revient de loin. Des tests hivernaux inquiétants avec une Honda en mal d'adaptation aux pneus Michelin et à la nouvelle électronique, des premiers essais officiels préoccupants ensuite à Losail, puis une montée en puissance progressive qui l'amène sur la première ligne de la grille de départ.
Le moral dans les chaussettes la veille et en proie au doute, Marc Márquez a vu la lumière au bout du tunnel lors de la seconde soirée sur un tracé de Losail illuminé par les projecteurs. Le double Champion du Monde a retrouvé le groupe de tête comme son équipier Pedrosa qui montre que la progression n'est pas seulement affaire d'exploit individuel.
Marc Márquez avait tiré la sonnette d'alarme dès les premiers tours de roues de la Honda avec les pneus Michelin et la nouvelle électronique. Un délai suffisant pour un premier constructeur mondial tel que Honda pour rectifier le tir et rendre à la RC213V sa performance perdue.
Plutôt malheureux depuis le début de saison, Gautier Paulin vient d'annoncer, par l'intermédiaire d'un communiqué de son employeur, Honda, sa blessure suite à une chute à l'entrainement. Victime d'une fracture de vertèbre et d'une côte, le pilote français sera bien entendu absent pour une durée encore indéterminée.
A 30 ans il va entamer sa onzième saison en Grand Prix avec le HRC et il n'est toujours pas Champion du Monde. Cette année 2016 marquera aussi la fin d'un contrat qui sera à renouveler ou pas, selon ses performances et la montée de la concurrence. Celui-là est un Dani Pedrosa qui doit avoir de bons résultats cette année.
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