Emmanuel Macron, VRP de luxe pour le DS7 Crossback
Alors qu'il avait déjà donné un gros coup de projecteur sur le SUV de DS lors de son investiture, Emmanuel Macron a fait exprès qu'il y ait une DS7 Crossback pour ses déplacements officiels en Chine.
Les ventes de DS reculent depuis plusieurs années. Seulement 52 860 voitures ont été livrées dans le monde en 2017, soit un recul de 38 % par rapport à 2016. Mais la marque voit le bout du tunnel et espère enfin inverser la courbe cette année avec le lancement du DS7 Crossback, qui est arrivé dans les concessions françaises en février.
Il sera ensuite proposé en Chine, marché clé pour DS. Dans l'Empire du Milieu, la marque espère d'ailleurs que les commandes seront influencées par un effet Macron, le DS7 Crossback faisant partie de la flotte du président français.
On se souvient que le chef de l'État avait descendu les Champs-Élysées à bord d'une présérie le jour de son investiture, des images qui ont fait le tour du monde. Un très joli coup de pub pour le modèle, qui effectuait là sa première sortie en public officielle. Le nombre de clics sur le site internet de DS s'était envolé ce jour-là.
Et ce n'est pas tout. Preuve qu'Emmanuel Macron prend son rôle d'ambassadeur du made in France très au sérieux, il a tenu à donner un coup de pouce à DS lors de son voyage en Chine en janvier dernier. Il s'est assuré qu'un DS7 Crossback soit prévu pour ses déplacements officiels. Yves Bonnefont, patron de la marque, a ainsi déclaré il y a quelques jours à Reuters "Les Chinois voulaient qu'il voyage en voiture blindée avec les services secrets chinois. Mais dès qu'il est arrivé à l'ambassade, il a changé pour la DS7."
Du pain béni pour DS, qui va à coup sûr s'en servir en argument commercial en Chine, sûrement dès le prochain Salon de Pékin fin avril, Macron apportant un surcroît de prestige au modèle pour la clientèle locale, qui est déjà sensible aux codes du luxe à la française sur lesquels DS joue beaucoup.
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