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Entrée en vigueur en 1973, la norme NEDC (New European Driving Cycle) est restée le système de référence jusqu’en 2018. Jugée trop laxiste, elle a laissé place à un nouveau protocole, le WLTP (Worldwide harmonized Light vehicle Test Procedure) dont les résultats sont plus représentatifs et proches des consommations réelles.
Seulement, il existe encore un bel écart. C’est ce que révèle un rapport de la Commission européenne qui a évalué les émissions de CO2 et les consommations de 600 000 voitures et camionnettes.
Les données ont été relevées par les constructeurs via la prise OBD (on board diagnostics). Pour le moment, seulement 10,6 % des voitures et 1 % des camionnettes immatriculées pour la première fois en Europe en 2021 ont été mesurées.
Néanmoins, les premiers résultats ne sont pas "glorieux". L’écart moyen observé entre les émissions moyennes de CO2 et la consommation de carburant des voitures neuves immatriculées en 2021 est de 23,7 % pour les essence et 18,1 % pour les diesel.
Pour la Commission, rien de surprenant : « Un tel écart était prévu, car il existe différents facteurs affectant les émissions du monde réel qui ne peuvent pas tous être pleinement reproduits lors d’un essai en laboratoire, tels que les conditions de circulation, le paysage, l’état de la route, la température ambiante, l’utilisation de la climatisation et de l’électronique embarquée, et le comportement du conducteur. » Si la défense de la Commission est pertinente, la norme WLTP ne reflète pas la conduite réelle, ne serait-ce que par les accélérations bien trop lentes.
Malgré leur image plus verte, les modèles hybrides rechargeables font encore pire. Le rapport indique que les émissions de CO2 sont en moyenne 3,5 fois supérieures aux valeurs officielles. Ce chiffre confirme que ces modèles ne sont pas suffisamment chargés et roulent trop souvent batterie vide.
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