Le scandale des airbags défectueux continue avec deux nouveaux cas mortels
Une nouvelle enquête est ouverte pour deux cas mortels, sur des modèles Toyota et Ford, survenus en Guadeloupe il y a quatre ans.
Depuis deux jours, les airbags font la une de l’actualité. Après le rappel sur les Citroën C3 et DS 3 qui concernent tout de même plus d’un demi-million de véhicules, avec les soucis que cela pose auprès des propriétaires mais aussi en après-vente, une sombre affaire entache à nouveau cet équipement prévu initialement pour sauver des vies.
D’après nos confrères du Figaro, deux nouveaux cas mortels au volant d’une Toyota et d’une Ford survenus en 2020 pourraient être causés par des airbags défectueux. « Nous venons de saisir le juge d’instruction de ces deux autres homicides involontaires avec une Toyota et une Ford équipées d’airbags Takata » indique Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre.
Cette affaire s’ajoute à celui à d’autres cas similaires. En juin 2023, une information judiciaire a été ouverte au Tribunal de Basse-Terre pour les mêmes motifs. De plus, deux enquêtes préliminaires sont en cours en Guyane, cette fois-ci sur des Nissan.
La cause récurrente, provenant des airbags Takata, provient du gaz employé. Celui-ci se dégrade avec le temps et notamment lorsqu’il rencontre un climat humide et chaud. Lors de leur déclenchement, les coussins peuvent projeter des débris métalliques sur les occupants.
La peur gagne du terrain
Depuis l’officialisation du rappel de Citroën et DS qui précise noir sur blanc de cesser de conduire sa voiture, la peur gagne du terrain. Certains propriétaires n’osent plus prendre le volant ou d’autres utilisent leur voiture uniquement pour les trajets indispensables. Ces cas de décès vont alimenter, à juste titre, la crainte des automobilistes.
Depuis plusieurs années déjà, les constructeurs lancent régulièrement des campagnes de rappel concernant les airbags Takata, équipementier qui a disparu en 2017. BMW, Citroën, DS, Mazda, Mercedes Seat, la liste des véhicules concernés est longue comme le bras, mais il n'est pas possible à ce jour de connaître le nombre exact d’exemplaires potentiellement impliqués.
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