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Le premier actionnaire de Daimler signale qu’il va falloir revoir certains plans, s’ouvrir à des alliances et, dans les deux cas, penser à la rentabilité. Ce qui sous-entend que ce n’était pas le cas jusque-là de la part d’un nom que l’on mettait d’instinct au-dessus de la mêlée. Une erreur, apparemment. Daimler va devoir s’y plonger.
Dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président du constructeur automobile chinois Geely, Li Shufu, a déclaré que Daimler devrait envisager de nouer de vastes alliances pour stimuler sa croissance et répondre aux défis lancés par de nouveaux concurrents sur le marché automobile mondial. Des accords de coopération bilatéraux et multilatéraux doivent être pensés et le Chinois cite comme exemple les services de partage de voitures. Ces derniers profitent d'une demande internationale croissante et doivent rapporter plutôt que consommer des ressources, a-t-il ajouté. Un message distillé à la filiale Car2Go de Daimler.
On rappellera que la prise de participation chinoise au sein de Daimler s'inscrit dans la stratégie de Geely de se renforcer dans les hautes technologies sur fond de transition de l'industrie vers les véhicules électriques, le covoiturage et la conduite autonome.
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