La vitesse limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien ?
Décidément, le périphérique parisien fait l’actualité. Outre la possibilité de réserver une voie de circulation aux covoiturages, taxis et transports en commun, la municipalité envisage également une réduction de la vitesse du périphérique parisien à 50 km/h.
Si les Jeux Olympiques prévus à Paris durant l’été 2024 risquent fort de compliquer le quotidien de nombreux Parisiens et Franciliens pendant plus d’un mois, ils pourraient aussi être le point de départ de nombreux changements pour le périphérique parisien.
Outre la possibilité de réserver une voie de circulation du périphérique aux taxis, covoiturage et autres transports en commun, la municipalité envisagerait également d’abaisser à 50 km/h la vitesse maximale autorisée.
Si la mairie de Paris a lancé une consultation publique concernant le futur du périphérique, il semble que la question soit malgré tout déjà tranchée du côté de l’équipe municipale d’Anne Hidalgo.
En parallèle de la création de cette voie réservée, privant de fait les utilisateurs « classiques » d’une voie de circulation sur une artère où la circulation est déjà souvent difficile, le périphérique parisien verrait donc sa vitesse maximale autorisée passer de 70 à 50 km/h. Une hypothèse confirmée par François Wouts, directeur de la voirie de la ville de Paris : « L’une des possibilités, c’est qu’à l’activation des voies réservées, on passe l’ensemble du périphérique parisien à 50 km/h. » Une décision prise pour « limiter le risque d’accident lié à un trop grand écart de vitesse avec les voies de droite, notamment en cas de changement de file. »
Paradoxalement, la réduction de la vitesse de 80 à 70 km/h en 2014 a engendré une augmentation de la vitesse moyenne, qui est passée de 32,6 km/h en 2013 à 38,4 km/h l’année suivante.
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