La vie est de plus en plus dure pour les taxis et les auto-écoles
Les indicateurs économiques nous le disent : la santé des entreprises s’améliore en France. La preuve ? Les statistiques montrent que le nombre de défaillances d’entreprise se réduit. Une tendance solide : au premier trimestre, il est tombé pour la première fois depuis 2008 sous le seuil des 16 000. Et il a encore reculé au second sous les 13 000. Certes, mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Par exemple, être taxi ou tenir une auto-école, c’est vivre une réalité exactement inverse.
L’opposition des chiffres marque un réel malaise dans les professions du transport à la personne et celles destinées à la formation des futurs conducteurs. Ainsi, pour la première fois depuis 2012, plus de 30 % des jugements prononcés sont des ouvertures de redressement judiciaire, signes que les entreprises se présentent devant le tribunal avec une situation financière non irréversible.
Hélas, dans le même temps, c’est la morosité qui est de mise dans le secteur des taxis : après 73 défaillances au premier trimestre (+24 %), 71 autres sont encore à déplorer au second, soit un bond de 45 % en un an. Pour les auto-écoles, ce serait même pire : après 70 défaillances au premier trimestre, en hausse de 37 %, 74 sont encore intervenus au second, soit… 85 % de plus qu’au second trimestre 2016.
Les nouvelles concurrences des VTC et des plateformes en ligne pour les formations au permis mettent donc à mal ces deux secteurs qui doivent décidément se réinventer.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération