La star des giratoires : le rond-point cacahuète
À peine sa mise en service officielle, le nouveau rond-point, inauguré mardi 7 janvier à Nozay, près de Nantes, a eu droit à son petit surnom : le giratoire cacahuète. Un ouvrage original qui a été réalisé pour des raisons de sécurité avant tout.

Il est un des près de 50 000 carrefours giratoires que compte la France, et pourtant il a fait parler de lui comme aucun autre précédemment. Le giratoire inauguré le mardi 7 janvier à Nozay, entre Nantes et Rennes par le département de Loire-Atlantique est atypique par sa forme. Certains lui trouvent des airs de serviettes hygiéniques, mais c’est en tant que « rond-point cacahuète » que vous avez sans doute entendu parler de lui.
Si la France est la championne du monde du nombre de carrefours giratoires, celui qui fait l’actu ces jours-ci a été érigé pour des raisons de sécurité nous dit-on du côté de la collectivité, pour un coût global de 720 000 € tout de même (pris en charge à 50 % par la région). Il regroupe désormais la RN 137 (axe Nantes-Rennes), la RD 771 et la RD 1211 vers Nozay (Loire-Atlantique) de façon plus sécuritaire car les deux axes qui coupaient la route principale n’étaient précédemment pas alignés.
Atypique, sa chaussée a été réalisée avec des enrobés recyclés provenant de terres curées à l’occasion de la remise en état de la RD 281 de Notre-Dame-des-Landes. Des plots de guidage permettent de signaler le giratoire. Ils sont alimentés par des micro-panneaux solaires.
Les admirateurs peuvent se réjouir, le département de Loire-Atlantique, pas mécontent de son œuvre, a d’ores et déjà lancé un deuxième chantier de rond-point cacahuète à Rouans.
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