La Mazda MX-5 devient la seule voiture de sport accessible à tous

 

Reprendre la philosophie des petits roadsters à l’Anglaise des années 60, mais sans les épouvantables problèmes de fiabilité qui vont traditionnellement avec. Voilà l’esprit de la toute première Mazda MX-5 sortie en 1989, devenue incontournable sur toute la planète en quelques années grâce à son châssis léger et agile mais aussi son prix très raisonnable.

35 ans plus tard, cette icone presque culte représente toujours une référence absolue du plaisir sportif à prix serré. Comme toutes les autres voitures du marché, elle a hélas vu son tarif de base augmenter sensiblement : par rapport à la toute première mouture de quatrième génération lancée en 2015, cette MX-5 à peine évoluée coûte 8 200€ de plus dans sa version d’entrée de gamme équipée du même moteur !

Le millésime 2024 gagne en tout cas de petites améliorations. A l’extérieur, elle se distingue seulement par ses optiques à LED différentes dans le détail et son inédite teinte optionnelle Aero Grey (650€). Les changements à l’intérieur se limitent à un nouvel écran tactile central de 8,8 pouces, un combiné d’instrumentation revu (notamment avec un écran numérique amélioré sur la partie gauche) et une jolie sellerie en cuir beige sur le haut de gamme.

La voiture embarque aussi les équipements rendus obligatoires par la réglementation européenne GSR2 avec l’alerte de franchissement de voie, l’aide au freinage d’urgence et l’alerte de dépassement de la vitesse limite autorisée. Heureusement, tous ces dispositifs s’éteignent facilement sur la route via un bouton très pratique à la gauche sous le volant (un peu à l’image de celui des nouvelles Renault).

Toujours aussi pétillante à regarder (même si je préfère personnellement l’extrême simplicité de la troisième génération arrêtée en 2014), cette MX-5 semble toujours échapper à la banalité automobile moderne. Son petit coffre de 130 litres limitera naturellement sa polyvalence sur les gros voyages mais après tout, il reste suffisamment de place à bord pour partir à deux avec quelques affaires.