L'auto des voisins - En Bretagne, Marie-Françoise préfère sa Renault Twingo neuve à son ancienne Mercedes
Elle conduisait sa Mercedes Classe A depuis quinze ans, mais celle-ci montrait des signes de fatigue et pas question d'investir dans une nouvelle boîte de vitesses. Alors Marie-Françoise a changé pour une Renault Twingo flambant neuve. Surprise : elle trouve la petite française plus nerveuse que l'Allemande.
Elle vit avec son mari, à la retraite comme elle, dans un bel endroit : la baie de Carnac en Bretagne. Mais si la vue depuis ses fenêtres est magnifique, Marie-Françoise est préoccupée. C'est que sa fidèle Mercedes Classe A accuse ses quinze ans d'âge. "Et, dans le petit garage du village, ils n'ont pas le matériel nécessaire pour la réparer". Ni de détecter une grosse panne, par manque de matériel informatique.
Elle décide donc d'en parler au concessionnaire Renault d'Auray, à une quinzaine de kilomètres de chez elle. Là, le verdict tombe, c'est la boîte de vitesses : il faut la changer. Mais quand l'atelier Renault évoque les tarifs pratiqués chez leurs confrères de Mercedes, Marie-Françoise n'hésite pas et se dirige vers le show-room de vente.
Le commercial la convainc d'acheter une Twingo TCE 95ch Intens. "Je n'ai pas choisi grand-chose, ni sa couleur, ni ses équipements". Mais elle était disponible assez rapidement. "Un peu plus d'un mois de délai quand même", souligne Marie-Françoise. Elle est exposée dans un salon régional à Tours. Le temps que l'évènement se déroule et que la voiture prenne la route de la Bretagne, quelques semaines se passent avant que Marie-Françoise en prenne livraison.
Plus de pêche en Twingo qu'en Classe A
Depuis ? Marie Françoise n'a fait que 1 400 km en trois mois, Covid oblige, mais elle est plutôt satisfaite de la petite citadine. Satisfaite et surprise : "je la trouve beaucoup plus nerveuse que ma Mercedes". Le poids en moins de la petite française par rapport à l'allemande et une puissance équivalente font forcément la différence, du moins en ville et sur de courts trajets.
Sur l'autoroute pourtant, la conductrice reconnaît un défaut caractéristique de la Twingo 3 : "sa prise au vent". Pour autant, les grands trajets ne sont pas son truc. Plutôt celui de son petit-fils qui lui emprunte la voiture de temps à autre pour des allers-retours à Nantes, à 140 kilomètres de là. Des trajets certes pas énormes, mais plus significatifs que la trentaine de kilomètres qu'elle effectue en moyenne chaque semaine.
Les kilomètres parcourus, Marie-Françoise y veille particulièrement. Car sa Twingo, elle l'a acquise en LOA sur trois ans et 30 000 km, sans vouloir s'encombrer dans les chiffres et les comparatifs avec les pertes, ou les profits, qu'elle aurait réalisés avec un achat classique. De même, elle n'est assurée que pour 10 000 km par an. Que fera-t-elle, lorsqu'elle sera arrivée au bout de son leasing ? Elle n'en a pas la moindre idée pour le moment. "Tout dépendra de l'état de la voiture", de ses envies d'ici là et de l'agacement éventuellement causé par la prise au vent de la Twingo.
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